Catégorie : Actualités
LUTTE CONTRE LE CANCER DU SEIN : LE PREMIER MINISTRE EN PREMIÈRE LIGNE DU MARATHON DE SOLIDARITÉ
Conakry, le 20 octobre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a officiellement lancé la toute première édition de la marche rose, marquant le mois d’octobre dédié à la sensibilisation sur le cancer du sein.
L’événement s’est déroulé au Palais des sports du stade du 28 septembre, en présence de plusieurs membres du Gouvernement et de citoyens mobilisés pour la cause.
Dans son message, le Chef du Gouvernement a appelé à une prise de conscience collective face aux maladies graves qui affectent les femmes, notamment le cancer du sein et celui de l’utérus. « On vit avec et au moment où l’on se rend compte que c’est dangereux, il est déjà trop tard », a-t-il averti, insistant sur l’importance de diagnostiquer et de traiter ces pathologies à temps.
Le Chef du Gouvernement a rappelé que la santé publique constitue une priorité pour l’État : « En tant que Gouvernement, nous devons faire le maximum pour aider les jeunes filles et les futures mères à vivre longtemps en bonne santé », a-t-il affirmé.
Il a ensuite souligné l’importance d’instaurer des programmes de dépistage de manière régulière et systématique, notamment pour le cancer du sein et de l’utérus. Ces mesures, selon lui, sont essentielles pour améliorer la santé publique dans son ensemble.
Pour concrétiser cet esprit de solidarité, le Chef du Gouvernement, accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, a pris part à un marathon de 4 km. Le parcours a débuté au stade du 28 septembre, s’est poursuivi jusqu’à Donka, avant de revenir au point de départ. Cette course a rassemblé de nombreux participants, y compris les tout-petits, unis pour soutenir la lutte contre le cancer et sensibiliser à l’importance de la prévention et du dépistage.
Pour conclure, le Premier ministre a réitéré la solidarité du gouvernement envers les femmes et les efforts de sensibilisation en cours. Il a également rappelé l’engagement du Gouvernement à accompagner les initiatives visant à lutter contre ces maladies graves.
GUINÉE-INDE : OUVERTURE DE NOUVEAUX HORIZONS DE COOPERATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
LE PREMIER MINISTRE PRESIDE LA PREMIÈRE REUNION DU COMITÉ D’ORIENTATION ET DE COORDINATION STRATEGIQUE DU FONDS POUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX EN GUINÉE
LES DÉGUERPIS DE KAPORO RAILS REMERCIENT LE GOUVERNEMENT POUR LA RESTITUTION DE LEURS DROITS
GUINÉE – FMI : LE PREMIER MINISTRE SOLLICITE UN APPUI TECHNIQUE POUR RENFORCER LA GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE
Conakry, le 16 octobre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu une délégation du Fonds monétaire international (FMI), en mission en Guinée depuis le 2 octobre 2024, dans le cadre d’un programme destiné à soutenir le développement économique du pays.
Introduite par le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, la mission a fait le point sur les travaux effectués en collaboration avec les différents services, couvrant plusieurs domaines, notamment la gouvernance économique, les dépenses publiques et les projets nécessitant l’appui technique des partenaires.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette mission. Il a souligné qu’en dépit du temps limité dont elle disposait, la mission a réussi à dresser un diagnostic pertinent de la situation économique du pays.
En abordant le diagnostic de la gouvernance économique, le Chef du Gouvernement a souligné que certains aspects nécessitent des améliorations : « Il est essentiel de conjuguer nos efforts pour renforcer la capacité des finances publiques », a-t-il précisé.
Il a ensuite sollicité l’assistance technique des partenaires en faveur des services publics, afin de corriger les faiblesses et de consolider le système financier. « Bien que l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) et la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) soient déjà opérationnelles, nous demandons un soutien technique supplémentaire pour ces institutions, afin qu’elles puissent mieux détecter les fraudes fiscales », a-t-il ajouté.
Pour conclure, il a réaffirmé l’engagement du Président de la République et du Gouvernement à mettre en place un dispositif similaire au Millenium Challenge Corporation (MCC) des États-Unis : « Cette vision stratégique permet de changer la donne en matière de développement », a-t-il conclu.
LANCEMENT DU PROJET D’ÉLABORATION DU PACTE DE STABILITÉ SOCIALE : LE PREMIER MINISTRE PRÔNE COMPROMIS ET FLEXIBILITÉ POUR UN AVENIR MEILLEUR
Conakry, le 16 octobre 2024- Monsieur le Premier ministre, chef du Gouvernement, a présidé la cérémonie de lancement du projet d’élaboration du pacte de stabilité sociale pour la croissance et le progrès social, au chapiteau du Palais du Peuple.
Initié par le ministère du Travail et de la Fonction publique à travers le Conseil National du Dialogue Social (CNDS), le pacte de stabilité vise à sensibiliser et remobiliser les acteurs du monde du travail afin d’actualiser leur engagement en faveur de la stabilité, de la croissance et du progrès social en cette période de transition.
Dans son discours, le Président du CNDS a souligné que l’élaboration de ce document représente un acte majeur, comportant des engagements destinés à rendre la vie sociale et économique plus résiliente, harmonieuse et pacifique. Il a également noté que ce pacte permettra de construire un consensus national sur les grandes stratégies susceptibles d’alimenter et d’orienter les politiques publiques en matière de relations de travail, de relations professionnelles et de production.
Pour sa part, le Ministre du Travail et de la Fonction Publique a indiqué que le pacte de stabilité est un outil de bonne gouvernance dont la Guinée a besoin pour évaluer les actions salvatrices déjà entreprises par le Gouvernement. Il a sollicité, dans son message, l’accompagnement et le soutien de toutes les structures de l’administration et des partenaires sociaux, en vue d’aboutir dans les meilleurs délais à l’élaboration et à la signature de ce pacte, pour soustraire définitivement le pays des crises sociales.
« J’ai demandé récemment à un secteur, combien coûte une journée d’activités et nous étions autour de 35 millions de dollars perdus dans le secteur», a-t-il expliqué.
Dans son discours, le Premier ministre a rappelé que le dialogue est souvent perçu de manière erronée. Cependant, il nécessite flexibilité et compromis pour trouver un espace où tout peut être possible dans la paix et le progrès : « D’où la nécessité d’institutionnaliser le dialogue social pour permettre à notre société d’évoluer dans la paix tout en tenant compte des revendications qui peuvent être gérées de manière intelligente », a-t-il ajouté.
Aussi, il a souligné que la signature du pacte représente un engagement global : « l’histoire de notre pays nous impose d’adopter une vision à long terme. Dans dix ans, cela pourrait être quelque chose de dépassé. C’est un questionnement perpétuel qui permet à une société d’évoluer positivement. »
Pour finir le Premier ministre a précisé que les pays nordiques ont la capacité de travailler ensemble de manière conjointe : « C’est cette convivialité de coopération et d’échange qui fonde les aspects fondamentaux de ce que nous laisserons à la postérité. »
« LA BONNE GOUVERNANCE NE CONSISTE PAS SIMPLEMENT À GÉRER DES INSTITUTIONS, MAIS À TRANSFORMER DES VIES… », LE PREMIER MINISTRE AU LANCEMENT DES TRAVAUX DE L’ATELIER DU PNRAVEC
Conakry, le 15 octobre 2024 – Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier portant sur la gouvernance et la digitalisation du fichier d’état civil (PNRAVEC), organisé par l’OIF, l’ Organisation internationale de la francophone, dans un complexe hôtelier à Kaloum.
Cet atelier, qui se tient du 14 au 18 octobre 2024, incarne l’esprit de solidarité et de fraternité qui caractérise la famille francophone, en réunissant des États qui partagent, au-delà de la langue et des valeurs politiques et humanistes, une même préoccupation pour la gouvernance et la digitalisation de l’état civil.
Monsieur Désiré NYARUHIRIRA, Conseiller Spécial, politique et diplomatique de la Secrétaire Générale de l’OIF, a dans son discours, souligné que l’Organisation Internationale de la Francophonie est profondément consciente des enjeux attachés à la modernisation du système d’État civil dans de nombreux pays de l’espace francophone. Car, c’est un défi majeur et constant intimement lié aux problématiques à la fois de fiabilité des fichiers électoraux et de la confiance des citoyens dans les institutions de l’état de droit des pays.
« C’est pourquoi la Secrétaire générale de la francophonie dès sa prise de fonction en 2019, a décidé d’élever la thématique de l’État civil au rang des priorités de l’organisation », dit-il.
Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, de son côté, a précisé que l’état civil permet non seulement d’identifier une personne dans l’organisation sociale et administrative, mais aussi donne à l’individu, la possibilité d’exercer effectivement ses droits . Il engendre aussi plusieurs avantages cumulatifs et indécisibles qui garantissent pour chaque citoyen, une existence juridique et sociale sans communes mesures sur plusieurs plans.
« Sur le plan collectif, l’état civil constitue pour un pays, le socle sur lequel, repose tout le dispositif administratif et source de tout document d’identité », ajoute-t-il.
Le Chef du Gouvernement, Monsieur Amadou Oury BAH, a, dans son discours, rappelé que la bonne gouvernance ne consiste pas simplement à gérer des institutions, mais à transformer des vies. C’est pourquoi, précise-t-il, « le PNRAVEC a été conçu comme un élément stratégique permettant de transformer le système institutionnel et de créer une relation directe entre les institutions de l’État et la population, à la fois de manière collective et individuelle ».
Poursuivant, il a indiqué que les instabilités et les frustrations ressenties par certains, qui se perçoivent comme des citoyens de seconde zone, résultent souvent de l’absence d’une relation claire entre un individu et son pays. Il a précisé que le numéro d’identification personnelle, inscrit sur l’extrait de naissance, est un pilier fondamental du système étatique : « C’est pourquoi nous avons tenu à ce que le PNRAVEC, malgré les coûts et les délais, soit l’un des éléments fondateurs du processus de retour à l’ordre constitutionnel en République de Guinée ».
LA CEDEAO RENOUVELLE SON ENGAGEMENT À ŒUVRER AVEC LA GUINÉE
New York, le 23 septembre 2024 – En marge des travaux de la #79ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le Premier Ministre Amadou Oury BAH, Amadou Oury Bah, a réservé sa première rencontre bilatérale à la CEDEAO.
Dans une atmosphère conviviale empreinte de fraternité, le Chef du gouvernement a reçu le Président de la Commission de la Ecowas – Cedeao, Omar Alieu Touray. Le ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Guinéens de l’Étranger, Dr Morissanda Kouyaté, et l’ambassadeur réprésentant permanent de la Guinée auprès des United Nations, Paul Goa Zoumanigui, étaient présents à cette rencontre restreinte.
La CEDEAO et la Guinée réaffirment leur volonté à collaborer dans un esprit de dialogue et de compréhension mutuelle. “𝗟𝗮 𝗖𝗘𝗗𝗘𝗔𝗢 𝗲𝘀𝘁 𝗹’𝗶𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲. 𝗝𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝘃𝗲𝗻𝘂 𝗿𝗲𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗲𝗿 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ œ𝘂𝘃𝗿𝗲𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗼𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀. 𝗟𝗲 𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗮 𝗶𝗻𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲́ 𝗹𝗮 𝘃𝗼𝗹𝗼𝗻𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗮̀ 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗻𝗼𝘂𝘀 », a déclaré le Président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray.
Selon le Ministre en charge des Affaires Étrangères, Dr Morissanda Kouyaté, la délégation guinéenne a insisté sur les avancées de son programme de refondation qui implique le développement social, économique et politique. « Cette vision du Chef de l’État a été réexpliquée à la CEDEAO et les avancées dans le cadre du RAVEC (Recensement Administratif à Vocation d’État Civil) et du projet constitutionnel ont été présentées. La CEDEAO est satisfaite de la Guinée » a conclu le ministre.
𝗟’𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝘀’𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗲𝗻𝘂𝗲, 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹’𝗮𝗱𝗼𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂𝘅 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗨𝗻𝗶𝗲𝘀, 𝗱𝘂 « 𝗣𝗮𝗰𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 ». 𝗨𝗻 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗼𝗽𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝘃𝗶𝗴𝗼𝗿𝗲𝗿 𝗽𝗮𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲𝘀 𝗹𝗲 𝗺𝘂𝗹𝘁𝗶𝗹𝗮𝘁𝗲́𝗿𝗮𝗹𝗶𝘀𝗺𝗲.
Le Premier ministre a reçu une délégation conjointe de la CEDEAO et de la FAO en marge de l’Atelier sur la Préservation du Fouta Djallon
Conakry, le 11 septembre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Amadou Oury BAH a reçu en audience une délégation conjointe de la CEDEAO et FAO présente en Guinée qui participe à l’atelier de la validation des outils de mise en œuvre du programme régional d’aménagement intégré du Massif du Fouta Djallon, qui se tiendra du 10 au 13 septembre 2024.
La délégation, conduite par Madame Nassardje TOURE, commissaire aux affaires économiques de la CEDEAO, est venue discuter de la coopération entre la Guinée et les pays de la sous-région pour assurer la gestion durable du Massif du Fouta Djallon, une ressource essentielle pour l’approvisionnement en eau et la biodiversité de toute la région.
Selon la commissaire, cette rencontre avait pour but de « renforcer la collaboration entre la Guinée et ses partenaires pour garantir la préservation du Massif du Fouta Djallon et inscrire ce patrimoine naturel au rang de patrimoine mondial de l’UNESCO ». Elle a ensuite souligné l’importance de mobiliser des ressources techniques et financières en vue de soutenir les efforts de préservation, tout en maximisant les avantages liés aux communautés locales.
La représentante intérimaire de la FAO au Libéria, Madame Bintia Stephen Tchicaya a, pour sa part, réitéré l’engagement de son organisation à accompagner la Guinée et les autres pays de la région : « Nous sommes prêts à fournir notre expertise technique pour la gestion des bassins versants du massif et pour garantir la durabilité des actions entreprises », a-t-elle ajouté.
Pour le Chef du gouvernement, cette rencontre constitue une opportunité de renforcer les liens de coopération avec les partenaires régionaux et internationaux, en vue de protéger ce patrimoine vital pour la sous-région. Il a également insisté sur l’importance d’accélérer la signature de l’accord de siège pour formaliser le rôle de la Guinée dans la coordination des actions de préservation : « La Guinée est résolue à prendre les mesures nécessaires pour protéger le Massif du Fouta Djallon, en étroite collaboration avec ses partenaires », a-t-il affirmé.