Conakry, le 27 mars 2025 – Le Premier ministre accompagné de quelques membres du Gouvernement, a procédé au lancement des travaux de Cluster Agro-Industriel d’Entag, dans la Commune de Tombolia.

C’est sur le site de l’ancienne usine de tabac d’Entag, qu’émergera ce grand projet qui vise à transformer une friche industrielle en une zone industrielle moderne, inclusive et fonctionnelle, au service des micros-industries de transformation agroalimentaire en Guinée.

Selon la ministre du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises, ce cluster agro-industriel avec une capacité d’accueil de 12 micro-industries, permettra de doter le pays d’une infrastructure moderne et de promouvoir un modèle de développement intégré axé sur :

– La transformation locale
– La création de valeur ajoutée
– La structuration des chaînes de valeur agroalimentaires autour des acteurs économiques nationaux

Dans son discours, le Premier ministre a rappelé la nécessité de diversifier l’économie guinéenne et d’encourager la transformation locale des ressources : « Il est impératif de faire en sorte que la Guinée ne soit plus un pays où l’économie de rente est la plus développée dans tous les secteurs. C’est pourquoi il est d’une nécessité absolue d’encourager la transformation de nos différents produits. »

Il a également insisté sur l’importance d’un accompagnement des entrepreneurs locaux : « Pendant l’immersion, nous avons rencontré de nombreuses femmes, de jeunes et d’hommes talentueux qui développent des initiatives, parfois de manière artisanale. Les laisser à ce stade, c’est les condamner à ne pas être suffisamment compétitifs, à ne pas être rentables et à se décourager. »

Ce cluster agro-industriel générera près de 1 000 emplois et comprendra :

– 12 ateliers de production
– 12 entrepôts privatifs
– 1 zone de stockage commune
– Espaces administratifs partagés
– Salle de réunion et espace de coworking
– Aire de restauration et de repos
– Espace de traitement des déchets techniques
– Salle de formation technique

Les partenaires industriels, engagés aux côtés du gouvernement, ont réaffirmé à tour de rôle leur soutien au développement du projet.

Boffa, 26 mars 2025 – En présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, les travaux de construction de la première raffinerie d’alumine de la Guinée depuis 1960 ont été lancés. La Société chinoise State Power Investment Corporation (SPIC) assure le financement de cette usine de 1,2 millions de tonnes d’alumine par an.

La cérémonie de lancement a réuni plusieurs hautes personnalités autour du Premier ministre : le Ministre Secrétaire général de la Présidence, le Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence et Président du comité de suivi de l’accord cadre Sino-guinéen, les ministres en charge des affaires étrangères, des Mines, du plan, du Fonction publique, de l’Economie, de l’environnement du Budget, de l’Enseignement supérieur, le Président-Directeur Général de State Power Investment Corporation, des représentants du corps diplomatique accrédités en Guinée, des partenaires industriels et de hauts cadres de l’administration publique.

Ce projet s’inscrit pleinement dans la vision d’industrialisation du pays et représente un investissement stratégique de 1,03 milliard de dollars.

Il comprend :
– Une raffinerie d’alumine d’une capacité de production annuelle de 1,2 million de tonnes ;

– Un système énergétique dédié et des infrastructures auxiliaires ;

– Un quai d’expédition d’une capacité de 35 000 tonnes, ainsi qu’une mine associée avec une production annuelle de 15 millions de tonnes.

Dans leurs discours, l’ensemble des parties prenantes se sont engagées à garantir des retombées durables et bénéfiques pour la population, en accord avec les principes de développement responsable et inclusif.

Au-delà de son impact économique, cet ambitieux projet transformera la vie des populations locales. Il favorisera la création d’emplois, le développement des infrastructures et l’amélioration des conditions de vie des communautés environnantes.

La durée des travaux est estimée à 3 ans, pour une mise en service prévue en juin 2028.

Conakry, le 21 mars 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé la cérémonie de présentation du projet de construction de la cité résidentielle dénommée Résidence Calao-Kipé dans le quartier Kipé.

Cette initiative gouvernementale vise à doter la Guinée d’un système d’urbanisation respectueux des normes et des règlements en vigueur pour l’avenir.

Ce projet, qui sera réalisé par l’entreprise Kakandé Immo, filiale du Groupe Guicopres, comprend deux phases. La première inclut la construction de 11 immeubles allant du R+5 au R+3, proposant des appartements de types F2 à F5, des duplex et des penthouses. La deuxième phase comprend 15 lots destinés à des villas isolées en R+1.

Le PDG du Groupe Guicopres, M. Kerfala CAMARA, dans son discours, a souligné que depuis l’avènement du CNRD, la Guinée s’inscrit dans une dynamique de transformation profonde, offrant ainsi à tous les Guinéens, où qu’ils soient, l’opportunité de revenir investir sans crainte et de bénéficier pleinement des fruits de leur engagement.

Selon le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, ce site n’est pas le seul. À Sonfonia, Kakandé Immo, en partenariat avec l’État, construit près de 1 000 logements. De plus, à Keïtaya, d’importants projets sont en cours.

Dans son discours, le Premier ministre a mentionné que le plus important dans la construction d’un État est la synergie et la convergence entre plusieurs acteurs : l’État avec ses institutions, les banques et le secteur privé.

Il aussi mentionné que tout développement durable et des investissements conséquents dans un État ne peuvent exister sans une collaboration étroite entre ces trois acteurs. En effet, l’État a l’obligation d’assurer une sécurité juridique, de garantir une transmission conforme au droit de la propriété, et de protéger aussi bien la propriété publique que privée.

Poursuivant son intervention, M. Amadou Oury Bah a rappelé que la Guinée a connu une transformation majeure à partir du 5 septembre 2021. Pour lui, Ce n’est pas une litanie démagogique, c’est une traduction concrète d’une rupture entre ce qu’était l’État hier et ce que nous envisageons de construire pour aujourd’hui et demain.

Remerciant le PDG du Groupe Guicopres pour son engagement, le Premier ministre a souligné que l’État, à lui seul, ne peut se substituer au secteur privé. Son rôle est plutôt d’accompagner de manière intelligente, dans le cadre d’une alliance stratégique entre l’économie et la politique.

Pour finir, il a tenu à rassurer que les années de transformation sont parfois difficiles, mais que d’ici peu, les choses rentreront dans une certaine normalité. À ce moment-là, la Guinée fera le bond en avant que beaucoup de nos compatriotes espèrent depuis des décennies.

Conakry, le 19 mars 2025 – Au nom du Premier ministre, Monsieur Amadou Oury BAH, le Directeur de Cabinet adjoint, Monsieur Lancinet Doumbouya, a rencontré les représentants des collectivités locales ainsi que les partenaires techniques et financiers pour faire le point sur la gestion des déchets dans le Grand Conakry.

Cette rencontre, organisée à la demande du Premier ministre, a permis de dresser l’état des lieux des principaux défis rencontrés par les collectivités locales en matière de collecte et de gestion des déchets. Les différents présidents des délégations spéciales ont tour à tour exposé les difficultés qui les assaillent sur le terrain, telles que le manque de moyens logistiques, l’insuffisance d’infrastructures adaptées, ainsi que la rareté des poubelles et des bacs à ordures. Ils ont aussi soulevé la question de la sensibilisation des populations, qui continuent de jeter leurs déchets dans les rues avec tout ce que cela comporte comme conséquences néfastes pour l’environnement et la santé publique.

Au cours des échanges, le Directeur de Cabinet adjoint les a encouragés à renforcer leurs efforts pour rendre la collecte des déchets plus efficace et régulière, afin de contribuer à la propreté de notre capitale.

Conakry, le 18 mars 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a rencontré les représentants des entreprises locales de BTP, au Ministère des Travaux publics et des infrastructures.

Objectif : échanger avec eux sur les moyens d’accélérer les chantiers routiers en cours de réalisation dans le pays avant les grandes pluies.

Lors des échanges, le Premier ministre a souligné que bien que des travaux importants aient été réalisés à travers le pays, les avancées sur les deux axes (Mamou-Labé et Mamou-Faranah), structurants de la vie nationale et économique restent une priorité : « Si nous n’obtenons pas d’avancées significatives, c’est comme si nous n’avions pas fait grand-chose. Il est donc crucial d’agir rapidement à ce niveau », a-t-il insisté.

Le chef du Gouvernement a également félicité la réalisation de 300 kilomètres supplémentaires de bitume en quelques mois, ainsi que l’achèvement des travaux au niveau des pistes rurales : « Ce n’est pas négligeable, ce sont des efforts importants que vous faites parfois en vous serrant la ceinture… », a-t-il ajouté.

M. Amadou Oury BAH a souligné la nécessité absolue de renforcer les capacités des entreprises nationales pour garantir des travaux de qualité durable. « C’est ce qui nous permettra de conforter la stratégie de privilégier les capitaux nationaux, tout en n’oubliant pas les autres acteurs », a-t-il précisé.

Il a également insisté sur la qualité des travaux réalisés par les entreprises locales. Conformer aux instructions du Chef de l’Etat, les travaux doivent être d’une qualité supérieure à ceux proposés par d’autres : « Il est crucial que vous soyez particulièrement attentifs à cette question de qualité », a-t-il rappelé.

Concernant la cadence des travaux, il a encouragé les entrepreneurs locaux à accélérer le rythme : « Les travaux qui commencent et s’arrêtent trop longtemps jettent un discrédit sur tous. Les gens ne se demandent pas pourquoi cela arrive, mais le discrédit affecte tout le monde. »

Enfin, il a rappelé les instructions du Président de la République l’année dernière, soulignant l’importance de réaliser les chantiers confiés aux nationaux avec diligence. “Faisons en sorte que le Président ne soit pas déçu d’avoir privilégié cette option. Faisons vite avant la saison des pluies. Un effort a été fait, mais le déficit est énorme, tout comme les besoins de la population et de notre économie. Pendant de nombreuses années, nous n’avons pas fait ce qu’il fallait, et aujourd’hui, tout le monde nous demande de rattraper ce retard de 10, 20, 30 ans”, a-t-il conclu.

Conakry, le 19 mars 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, accompagné des ministres des Transports, des Mines et de la Géologie, de l’Environnement et du Développement durable, ainsi que celui des Travaux publics, a reçu en audience une délégation de la société RUSAL. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des discussions préliminaires sur un ambitieux projet d’infrastructure visant à renforcer les capacités de transport en Guinée.

À l’issue de la rencontre, le Chef de délégation a rappelé l’engagement de RUSAL dans le développement des infrastructures de transport du pays. Il a notamment souligné que la société est en train de réaliser des projets d’extension des infrastructures de transport sur ses sites de Koba, dans la région de Boké, ainsi que de la Compagnie des Bauxites de Kindia (CBK), située dans la région de Kindia.

Le Premier ministre, saluant le projet, a souligné la nécessité, de manière sectorielle, d’examiner comment chaque ministère pourrait envisager de nouvelles mesures pour garantir des infrastructures de meilleure qualité. Il a insisté sur l’importance de protéger la ligne de chemin de fer, en évitant son envahissement par des déchets ou par des personnes ne prenant pas suffisamment de précautions à proximité de la voie ferrée.

Concernant le port, le M. Amadou Oury BAH a exhorté le directeur général de RUSAL à privilégier la construction d’un port en eau profonde dans les environs où la société prévoit d’implanter les deux ports principaux.

Il a ensuite évoqué la mise en place d’une voie ferrée multi-usages reliant l’intérieur du pays et d’autres régions du continent. La construction du corridor nord, dans le domaine de l’innovation et des infrastructures de transport, demeure ainsi une priorité.

Enfin, il a mis en lumière un autre aspect crucial : l’énergie. « L’approvisionnement énergétique reste encore un défi dans cette région. Toutefois, si tout se déroule comme prévu, dans les 12 prochains mois, nous devrions disposer d’une capacité énergétique supplémentaire grâce à la mise en place d’une nouvelle zone géographique », a-t-il conclu.

Ce projet comprend :

– Une gare de chargement ferroviaire, dotée de plusieurs fronts de chargement ;
– Une voie ferrée reliant la gare de chargement au port, d’une longueur de plus de 100 km, avec une capacité ferroviaire de 16 millions de tonnes de cargaison lors de la première phase et au moins 46 millions de tonnes lors de la deuxième phase, avec possibilité d’augmentation ultérieure en fonction de la demande en transport de cargaisons ;
– Un port fluvial dans la région de Kandiafara (prévu pour la première phase) et un port dans la région de Dobali lors de la seconde phase, avec un quai spécialement dédié aux cargaisons générales ;
– Une flotte fluviale et une station de transbordement.

Conakry, le 18 mars 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu au Palais de la Colombe, les représentants des quatre coordinations régionales de la Guinée.

Au cours de cette rencontre, les sages ont exprimé leur reconnaissance pour les actions menées par le gouvernement sous le leadership du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya. Ils ont également salué le soutien de l’État, notamment à travers les dons octroyés aux fidèles musulmans et chrétiens à l’occasion du mois saint.

S’exprimant au nom des quatre coordinations, le Kountigui Gbê, Elhadj Mamoudou Camara, a mis en avant la volonté des sages de parler désormais d’une seule voix. « Avant d’envisager un avenir de paix et d’harmonie pour la jeunesse guinéenne, il est primordial que les sages des quatre régions unissent leurs forces et s’expriment ensemble », a-t-il déclaré. Il a souligné que cette unité est essentielle au processus de réconciliation et de consolidation de la paix en Guinée.

Le Premier ministre a salué cette démarche et réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler en synergie avec toutes les composantes de la société guinéenne en vue de renforcer la stabilité, la cohésion sociale et le développement du pays.

Cette rencontre a également été l’occasion pour les sages de renouveler leur soutien aux actions du gouvernement et d’adresser des prières pour le Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, afin qu’il puisse poursuivre avec succès les initiatives engagées pour le bien-être de la nation.

Washington DC, les 6 et 7 mars 2025, le Sommet Power Africa a réuni des acteurs clés du secteur énergétique pour débattre des défis et des opportunités du continent.

Cette année, l’ordre du jour a adopté une approche régionale, envisageant tour à tour la coopération énergétique dans les quatre coins du continent, à savoir le Sud, l’Est, l’Ouest et le Nord de l’Afrique

Le Conseiller du Premier ministre en charge des questions énergétiques, M. Bangaly MATTY, a pris part aux échanges et a partagé la vision de la Guinée sur la sécurité énergétique en Afrique.

Il a souligné que, au-delà du développement des sources d’énergie captives, l’intégration énergétique et les échanges transfrontaliers sont essentiels. Cette approche permettrait :

. d’optimiser les capacités excédentaires grâce à une meilleure coordination des projets et des plans de production énergétique ;
. de favoriser l’interconnexion entre l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest, permettant à l’une de bénéficier de l’énergie solaire de l’autre avant l’aube ou après le crépuscule, et vice versa, offrant ainsi jusqu’à trois heures supplémentaires d’énergie photovoltaïque.

M. Bangaly MATTY a également insisté sur la nécessité de réformes politiques et réglementaires visant à renforcer l’efficacité énergétique et à mieux répondre à la demande croissante. Il a notamment plaidé pour :

. l’adoption de politiques favorisant l’optimisation énergétique ;
. l’autorisation des échanges d’énergie et la mise en place d’un double comptage entre fournisseurs et consommateurs capables de produire et de réinjecter leur surplus d’énergie solaire.

Enfin, il a mis en avant les nouvelles opportunités offertes par les initiatives internationales comme le programme M-300 de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et des États-Unis. Ces initiatives permettent aux États africains d’élaborer des stratégies adaptées à leurs ressources naturelles et à leurs besoins spécifiques.