Auteur/autrice : Binta DIALLO
MAROC-GUINEE : UNE COOPERATION EXEMPLAIRE
SIMANDOU : UN INVESTISSEMENT STRATEGIQUE POUR LA PROSPERITEÂ
COMMUNIQUE N1 DU GOUVERNEMENT – INCIDENT AU STADE DU 3 AVRIL DE N’ZEREKORE (POINT DE LA SITUATION LE 1ER DECEMBRE 2024 Ă 23H00)

GUINEE-FRANCE : UN PARTENARIAT RENFORCĂ POUR LE DEVELOPPEMENT DU VOLONTARIATÂ
LE PREMIER MINISTRE REĂOIT LES MĂDAILLĂS GUINĂENS DU CHAMPIONNAT MONDIAL DE SAMBO Ă ASTANA
Conakry, le 22 novembre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu la FĂ©dĂ©ration Nationale de Sambo, venue lui prĂ©senter les mĂ©daillĂ©s de bronze du Championnat Mondial de Sambo qui sâest tenu Ă Astana, au Kazakhstan đ°đż.
Au cours de la rencontre, le Chef de dĂ©lĂ©gation, Salif Ali Camara, Chef de Division chargĂ© de la haute compĂ©tition Ă la Direction Nationale des Sports, a prĂ©sentĂ© un bref compte rendu du parcours de lâĂ©quipe. Il a rappelĂ© que le championnat a rĂ©uni plus de 80 pays, dont 12 nations africaines, reprĂ©sentant un total de 470 athlĂštes. Parmi ces 12 pays africains, seuls 4 ont dĂ©crochĂ© des mĂ©dailles de bronze : la GuinĂ©e, le Maroc, le Cameroun et lâEgypte.
Le PrĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Nationale de Sambo, Amadou Sadigou BAH, a profitĂ© de lâoccasion pour exposer au Chef du Gouvernement les nombreuses difficultĂ©s auxquelles la fĂ©dĂ©ration et les athlĂštes font face, notamment en termes de soutien et de traitement. Cela, en dĂ©pit du fait que le Sambo soit lâune des rares disciplines sportives guinĂ©ennes Ă avoir remportĂ© une mĂ©daille mondiale.
Il a Ă©galement soulignĂ© les performances rĂ©guliĂšres de lâĂ©quipe nationale guinĂ©enne de Sambo, qui a dĂ©crochĂ© des mĂ©dailles dans plusieurs compĂ©titions internationales, notamment au Championnat dâAfrique au Maroc en 2023, en Ăgypte en 2024, aux Jeux Africains dâAccra en 2024, et plus rĂ©cemment Ă Astana.
«âŻNotre mission est dâencourager les jeunes Ă pratiquer le sport et de porter haut les couleurs nationales. Cette mĂ©daille est le fruit de nombreuses annĂ©es de sacrifices. Elle marque le dĂ©but dâun progrĂšs continu. Nous transmettrons vos dolĂ©ances au ministĂšre de tutelle afin que vos droits soient rĂ©tablisâŻÂ», a assurĂ© le Chef du Gouvernement.
LE PREMIER MINISTRE A REĂU UNE DĂLĂGATION DU SECTEUR PRIVĂ ALLEMAND
Conakry, le 21 novembre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu une dĂ©lĂ©gation Ă©conomique allemande dirigĂ©e par M. AndrĂ©a Siahan, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâAlliance pour les petites et moyennes entreprises de lâAfrique, au sein de lâassociation des PME allemandes.
Cette rencontre visait à présenter au Chef du Gouvernement les perspectives de collaboration dans le domaine de la diplomatie économique.
«âŻNous voulons insuffler une nouvelle dynamique Ă la coopĂ©ration Ă©conomique germano-guinĂ©enne, stratĂ©gique pour justifier la prĂ©sence des entrepreneurs allemands en terre guinĂ©enneâŻÂ», a dĂ©clarĂ© M. Siahan.
Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres Dr Morissanda KOUYATĂ a rappelĂ© quâen dĂ©cembre 2023, un accord a Ă©tĂ© signĂ© entre les PME allemandes et le patronat guinĂ©en, ouvrant la voie Ă un essor Ă©conomique pour le secteur privĂ© guinĂ©en.
«âŻLa GuinĂ©e a aujourdâhui une vision claire, portĂ©e par le chef de lâĂtat, et un programme structurant : le Simandou 2040. PlutĂŽt que dâaccueillir des projets prĂ©conçus, nous offrons un cadre programmatique oĂč nos partenaires peuvent identifier des opportunitĂ©s de collaborationâŻÂ», a-t-il prĂ©cisĂ©.
Le Premier ministre a soulignĂ© que, grĂące aux efforts en diplomatie Ă©conomique, la GuinĂ©e ne tournera plus le dos Ă la modernitĂ© : «âŻSâouvrir au monde est une nĂ©cessitĂ© pour tout pays aspirant au changement.âŻÂ»
Il a Ă©galement affirmĂ© que le gouvernement adopte une vision Ă long terme, rompant avec lâĂ©conomie de rente : «âŻNous nous engageons dans une dynamique dâau moins 50 ans pour bĂątir une Ă©conomie durable.âŻÂ»
Enfin, le Premier ministre a rĂ©affirmĂ© lâengagement de la GuinĂ©e dans la diplomatie Ă©conomique, en accord avec la vision du chef de lâĂtat et le programme structurant Simandou 2040, couvrant tous les secteurs de lâĂ©conomie.
LE PREMIER MINISTRE A LANCE LES OPĂRATIONS DU PN-RAVEC
Conakry, le 21 novembre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie officielle marquant le lancement des opĂ©rations dâenquĂȘtes du Programme National de Recensement Administratif Ă Vocation dâĂtat Civil (PN-RAVEC) dans la commune de Matoto.
Cette initiative majeure constitue un tournant décisif pour la gouvernance en République de Guinée, avec des impacts durables sur les années à venir.
«âŻJe suis venu vous rappeler que la rĂ©ussite de cette transition repose sur ce projet. Câest notre avenir, celui de nos enfants, et cela transformera profondĂ©ment le fonctionnement de nos administrationsâŻÂ», a dĂ©clarĂ© le Premier ministre lors de son discours.
Soutenue avec fermetĂ© par le gouvernement, cette opĂ©ration stratĂ©gique rĂ©pond aux besoins des gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et futures, tout en renforçant les bases dâune administration moderne et efficace.
LE PREMIER MINISTRE LANCE OFFICIELLEMENT LE CENTRE NATIONAL DâALERTE PRĂCOCE ET DE RĂPONSE AUX RISQUES SĂCURITAIRES
Conakry, le 20 novembre 2024 â Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a procĂ©dĂ© au lancement officiel du Centre National dâAlerte PrĂ©coce et de RĂ©ponse aux Risques SĂ©curitaires. Cette cĂ©rĂ©monie marque une Ă©tape importante dans le renforcement des capacitĂ©s de prĂ©vention et de gestion des menaces sĂ©curitaires et sâinscrit dans la mise en Ćuvre des recommandations des Chefs dâĂtat et de Gouvernements de la CEDEAO.
Conçu pour rĂ©pondre efficacement aux dĂ©fis sĂ©curitaires actuels, le centre dâalerte prĂ©coce a pour mission dâimpulser, de coordonner et dâassurer le suivi des actions visant Ă garantir la gouvernance sĂ©curitaire et la protection des populations.
Le Directeur du Centre, dans son intervention, a soulignĂ© que son Ă©quipe travaille sur les risques et vulnĂ©rabilitĂ©s, quâelles soient structurelles ou institutionnelles, afin de dĂ©velopper des capacitĂ©s de rĂ©silience au niveau des communautĂ©s et minimiser les menaces ainsi que les crises.
Pour la Vice-PrĂ©sidente de la Commission de la CEDEAO, la mise en place du centre dâalerte prĂ©coce en GuinĂ©e constitue une Ă©tape importante pour garantir aux populations, la sĂ©curitĂ© et la paix auxquelles elles aspirent. Elle a ajoutĂ© : « Le dispositif de renforcement de la prĂ©vention des conflits est une avancĂ©e significative dans lâarchitecture de paix et de sĂ©curitĂ© de la GuinĂ©e et de lâensemble de la sous-rĂ©gion. »
Dans son discours, le Chef du Gouvernement a rappelĂ© quâentre 1990 et 2000, lâĂ©picentre des conflits se situait autour du LibĂ©ria et de la Sierra Leone. Par la suite, des crises ont affectĂ© les pays voisins : la CĂŽte dâIvoire, la GuinĂ©e-Bissau et la Casamance au sud du SĂ©nĂ©gal. La GuinĂ©e, au cĆur de ces bouleversements, a su maintenir sa stabilitĂ© et est devenue un refuge pour de nombreux compatriotes ouest-africains, accueillant entre 700 000 et 1 million de rĂ©fugiĂ©s pendant prĂšs dâune dĂ©cennie.
« Aujourdâhui, lâĂ©picentre des conflits sâest dĂ©placĂ© vers le Sahel. Bien que nous nâayons pas enregistrĂ© un afflux significatif de rĂ©fugiĂ©s en GuinĂ©e Ă cause de ce conflit, nous restons trĂšs attentifs Ă lâĂ©volution de la situation, notamment au Mali », a ajoutĂ© M. Amadou Oury BAH.
Remerciant la Commission de la CEDEAO pour son soutien dans la crĂ©ation de ce centre, il a soulignĂ© quâil a Ă©tĂ© un alliĂ© prĂ©cieux dans la gestion des crises rĂ©centes, dĂšs le dĂ©but de sa fonction de Premier ministre.
Pour lui, le centre dâalerte prĂ©coce est dĂ©sormais indispensable pour renforcer tous les centres dâalerte prĂ©coce dans la rĂ©gion ouest-africaine. « De nos jours, les questions de souverainetĂ© nationale ne rĂ©sistent ni Ă une Ă©pidĂ©mie ni Ă une catastrophe naturelle ».
LE PREMIER MINISTRE A PRESIDE LA CEREMONIE DâOUVERTURE DU 15Ăšme COLLOQUE ANNUEL DE LâAIST
Conakry, le 19 novembre 2024 â Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Amadou Oury Bah, a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie dâouverture officielle du 15Ăšme colloque annuel de lâAssociation Internationale des Services Publics (AIST), qui se tient du 19 au 21 novembre 2024.
PlacĂ© sous le thĂšme « La transformation numĂ©rique et ses impacts sur les mĂ©tiers publics », ce colloque offre une opportunitĂ© unique de repenser et de redĂ©finir les mĂ©thodes de travail au sein de lâadministration publique.
Le Directeur GĂ©nĂ©ral du TrĂ©sor et de la ComptabilitĂ© Publique, PrĂ©sident en exercice de lâAIST, M. KabinĂ© TraorĂ©, a soulignĂ© que cette rencontre est Ă©galement une occasion majeure pour promouvoir et mettre en Ćuvre des solutions innovantes dans des domaines stratĂ©giques tels que les finances publiques.
De son cĂŽtĂ©, le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâAIST a rappelĂ© que cet Ă©vĂ©nement constitue chaque annĂ©e, un moment fort pour leur association. Il reprĂ©sente un point de convergence pour les acteurs des services du TrĂ©sor Ă travers le monde, favorisant ainsi les Ă©changes dâidĂ©es et de bonnes pratiques.
Selon le ministre de lâĂconomie et des Finances, la GuinĂ©e a amorcĂ© un tournant dĂ©cisif depuis le 5 septembre 2021, avec la mise en Ćuvre de nombreuses rĂ©formes structurelles. Ces rĂ©formes, initiĂ©es par le ComitĂ© National de Rassemblement pour le DĂ©veloppement (CNRD) sous le leadership de Son Excellence Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique, visent Ă renforcer la gouvernance et Ă moderniser lâadministration publique, afin de la rendre plus efficace, collaborative et connectĂ©e aux citoyens.
Dans ce cadre, le ministre Mourana soumah a mis en avant le rĂŽle essentiel des technologies numĂ©riques comme vecteur dâintĂ©gration incontournable : « le gouvernement a engagĂ© plusieurs initiatives pour digitaliser les services du TrĂ©sor, afin de garantir plus de transparence et dâefficacitĂ©. »
Prenant la parole, le Premier ministre a soulignĂ© que la digitalisation des services du TrĂ©sor et de lâadministration publique dans son ensemble est une prioritĂ© absolue pour le gouvernement. Elle est essentielle non seulement pour amĂ©liorer lâefficacitĂ© et lâefficience des actions de lâĂtat, mais aussi pour renforcer la souverainetĂ© nationale et accompagner les ambitions de dĂ©veloppement du pays.
Cependant, il a reconnu que, malgrĂ© des progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans cesens, les services financiers souffrent encore de mĂ©canismes obsolĂštes et de procĂ©dures manuelles, souvent lentes et complexes. Il a Ă©galement insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© dâassurer une interopĂ©rabilitĂ© des systĂšmes numĂ©riques.
« Les applications des services financiers, quâil sâagisse du TrĂ©sor, de la Banque Centrale, des Douanes ou des ImpĂŽts, doivent ĂȘtre pleinement intĂ©grĂ©es pour renforcer la gouvernance Ă©conomique et permettre une vision globale des finances publiques. »