LE PREMIER MINISTRE A REÇU UNE DÉLÉGATION DE LA SOCIÉTÉ DES MINES DE FER DE GUINÉE

 

Conakry, le 7 avril 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu en audience, au Palais de la Colombe, une dĂ©lĂ©gation de la SociĂ©tĂ© des Mines de Fer de GuinĂ©e (SMFG).

ComposĂ©e de M. Kgalema Motlanthe, ancien PrĂ©sident de l’Afrique du Sud, de M. Robert Adam, PrĂ©sident du Conseil d’administration de la SMFG, du Directeur gĂ©nĂ©ral de la sociĂ©tĂ© ainsi que d’autres cadres, la dĂ©lĂ©gation est venue faire le point sur l’état d’avancement du projet MIMBA et prĂ©senter les prochaines Ă©tapes, notamment le passage imminent Ă  la phase de construction.

Au cours de cette rencontre, les responsables de la SMFG ont exposĂ© la vision stratĂ©gique du projet, en insistant sur son potentiel Ă©conomique pour la GuinĂ©e : « Le projet MIMBA est ainsi envisagĂ© comme un levier pour faire de la GuinĂ©e un catalyseur Ă©conomique dans la sous-rĂ©gion », a dĂ©clarĂ© le PrĂ©sident du Conseil d’Administration de la SMFG.

Le Premier ministre a saluĂ© l’initiative et marquĂ© son intĂ©rĂȘt pour le projet. Il a demandĂ© Ă  recevoir des informations plus dĂ©taillĂ©es sur les plans opĂ©rationnels et les mĂ©thodes envisagĂ©es pour la mise en Ɠuvre.

LA GUINÉE ET LA BANQUE MONDIALE VERS UN NOUVEAU CADRE DE COOPÉRATION STRATÉGIQUE

 

Conakry, le 7 avril 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu en audience une dĂ©lĂ©gation de la Banque mondiale conduite par Madame Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice de division pour la CĂŽte d’Ivoire, le BĂ©nin, la GuinĂ©e et le Togo.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat entre la GuinĂ©e et l’institution financiĂšre, alors que le cadre de coopĂ©ration actuel arrive Ă  son terme.

À l’ouverture des Ă©changes, le Premier ministre a soulignĂ© l’importance de cette visite, qui intervient Ă  un moment dĂ©cisif pour le pays : « Notre cadre de coopĂ©ration stratĂ©gique arrive Ă  son terme. Il est temps de bĂątir un nouveau partenariat, alignĂ© sur notre vision nationale, notamment la vision Simandou 2040 », a-t-il dĂ©clarĂ©.

Le Chef du Gouvernement a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’adopter une approche plus globale dans l’élaboration des politiques publiques : « Le retour Ă  l’ordre constitutionnel ne peut ĂȘtre une fin en soi. Il doit s’accompagner de rĂ©formes profondes capables d’amĂ©liorer concrĂštement les conditions de vie des populations. C’est tout le sens de notre ambition de refondation », a-t-il affirmĂ©.

Par la suite, il a Ă©voquĂ© le projet Simandou comme un tournant majeur dans la transformation structurelle de l’économie guinĂ©enne. Il a rappelĂ© que ce mĂ©gaprojet minier, en phase de finalisation, doit ĂȘtre une opportunitĂ© pour mettre fin Ă  l’économie de rente et engager le pays sur la voie de la diversification Ă©conomique.

« Ce que nous voulons, c’est rompre avec les dynamiques qui entretiennent le sous-dĂ©veloppement. Il faut faire preuve de rĂ©alisme et de prudence pour que Simandou devienne un catalyseur de croissance inclusive », a-t-il soulignĂ©.

Le Premier ministre a Ă©galement mis en lumiĂšre les rĂ©formes engagĂ©es dans la filiĂšre bauxitique, dont la transformation locale future des ressources. La GuinĂ©e ambitionne ainsi de se positionner comme un acteur industriel, en passant progressivement d’une Ă©conomie d’extraction Ă  une Ă©conomie de transformation et d’exportation Ă  forte valeur ajoutĂ©e.

Outre les ressources miniĂšres, le Premier ministre a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de remettre l’agriculture au cƓur des prioritĂ©s Ă©conomiques, en tant que secteur stratĂ©gique pour la croissance, la lutte contre le chĂŽmage et la stabilitĂ© sociale.

Il a Ă©galement abordĂ© les dĂ©fis liĂ©s Ă  la gestion de l’eau et de l’électricitĂ©, soulignant que l’État ne peut plus se permettre un fonctionnement exclusivement social : « Il faut instaurer plus de rigueur pour garantir la durabilitĂ© des services publics », a-t-il martelĂ©.

En matiÚre de gouvernance, le Chef du Gouvernement a plaidé pour une meilleure coordination des politiques, le développement du capital humain, la promotion des bonnes pratiques et une articulation cohérente entre déconcentration et décentralisation.

Enfin, il a exprimĂ© le souhait d’obtenir la certification des pratiques Ă©conomiques par le FMI, en vue de renforcer la transparence, la crĂ©dibilitĂ© de l’État et la confiance des partenaires.

ACCÈS À L’EAU POTABLE : LA GUINÉE MOBILISE 210 MILLIONS DE DOLLARS AUPRÈS DE LA BANQUE MONDIALE

Conakry, le 7 avril 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu une dĂ©lĂ©gation composĂ©e de cadres du ministĂšre de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures, ainsi que du ministĂšre de l’Économie et des Finances.

Conduite par le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, la dĂ©lĂ©gation est venue Ă©changer avec le Chef du Gouvernement autour de l’accord de financement rĂ©cemment conclu avec la Banque mondiale.

Cet accord, d’un montant global de 210 millions de dollars, dont 10 millions en dons, vise Ă  soutenir le secteur de l’eau et de l’assainissement en GuinĂ©e.

Selon le ministre de tutelle, M. Aboubacar CAMARA, ce projet constitue une avancĂ©e majeure pour rĂ©soudre une vĂ©ritable question de justice sociale, en particulier dans les zones fortement touchĂ©es par les pĂ©nuries d’eau, comme la capitale Conakry et certaines rĂ©gions de l’intĂ©rieur du pays : « C’est un vĂ©ritable soulagement. Nous sommes venus Ă©changer avec le Premier ministre pour discuter des prochaines Ă©tapes, notamment des questions administratives et des procĂ©dures liĂ©es au CNT. AprĂšs signature, l’accord devra ĂȘtre validĂ© et promulguĂ© par le Chef de l’État », a-t-il dĂ©clarĂ©.

Le Premier ministre a saluĂ© les efforts fournis par les Ă©quipes techniques et les ministĂšres concernĂ©s qui, depuis deux ans, travaillent d’arrache-pied Ă  la rĂ©alisation de ce projet structurant. Il a Ă©galement rappelĂ© l’importance de renforcer l’accĂšs Ă  l’eau potable, en particulier dans les zones pĂ©riphĂ©riques et frontaliĂšres, afin de garantir l’équitĂ© territoriale.

Le Chef du Gouvernement a soulignĂ© que les dispositions financiĂšres sont dĂ©sormais en place et qu’il est impĂ©ratif d’accĂ©lĂ©rer les procĂ©dures institutionnelles et juridiques pour permettre le dĂ©marrage effectif du projet. Il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de ne pas relĂącher les efforts, faisant rĂ©fĂ©rence aux dĂ©fis relevĂ©s rĂ©cemment dans le secteur de l’électricitĂ©. Pour lui, la gouvernance doit rester un axe fort de l’action publique.

« Si le secteur de l’eau ne suit pas la logique, nous risquons de nous retrouver dans une situation oĂč la population restera toujours insatisfaite », a-t-il ajoutĂ©.

Par ailleurs, il a mis en garde contre la multiplication non encadrée des forages, qui pourrait constituer un risque pour les populations. A cet effet, il a encouragé une approche intelligente et structurée.

Pour finir, le Chef du Gouvernement a rappelĂ© que la satisfaction des besoins fondamentaux, comme l’accĂšs Ă  l’eau, est un levier essentiel de paix et de sĂ©curitĂ© dans les zones frontaliĂšres : « la prĂ©sence de l’État ne doit pas se manifester uniquement par des dispositifs sĂ©curitaires, mais aussi par des services sociaux de base ».

Rappelons que le financement accordĂ© au Projet eau et assainissement de GuinĂ©e (PEAG) vise Ă  amĂ©liorer l’accĂšs Ă  l’eau potable Ă  Conakry, renforcer les institutions compĂ©tentes et financer les infrastructures nĂ©cessaires Ă  la production et Ă  la distribution de l’eau.