LE PREMIER MINISTRE A REÇU LES JOURNALISTES EN LANGUES NATIONALE

Conakry, le 12 mars 2025 – Le Premier ministre, Cher du Gouvernement, Amadou Oury BAH, a reçu en audience les journalistes exerçant dans les langues nationales. Cette rencontre a Ă©tĂ© l’occasion pour ces professionnels des mĂ©dias d’exprimer leurs prĂ©occupations quant Ă  leur faible implication dans la communication gouvernementale.

Parmi les points soulevĂ©s, les journalistes ont dĂ©plorĂ© la rĂ©ticence de certains cadres de l’administration Ă  leur accorder des interviews, ce qui limite leur accĂšs Ă  l’information officielle. Pourtant, ils ont rappelĂ© leur engagement Ă  relayer efficacement les grandes rĂ©formes mises en place par le gouvernement auprĂšs des populations, notamment celles qui s’informent principalement dans les langues nationales.

À l’issue des Ă©changes, le Premier ministre a pris note de leurs dolĂ©ances et a soulignĂ© l’importance d’une communication inclusive, garantissant l’accĂšs Ă  l’information Ă  tous les citoyens, quelle que soit la langue utilisĂ©e. Cette rencontre marque ainsi une Ă©tape vers une meilleure collaboration entre les autoritĂ©s et les mĂ©dias en langues nationales.

LE PREMIER MINISTRE PRÉSIDE LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DE LA REVUE ANNUELLE DES PORTEFEUILLES ACTIFS FINANCÉS PAR LES BAILLEURS

Conakry, le 12 mars 2025 – Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Amadou Oury BAH, a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie d’ouverture officielle de la revue annuelle des portefeuilles actifs financĂ©s par les bailleurs de fonds (Banque mondiale, Banque islamique de dĂ©veloppement, BADEA, AFD, FKDEA, OFID, FIDA et CoopĂ©ration hollandaise), dans un complexe hĂŽtelier.

Cette revue vise Ă  renforcer la capacitĂ© d’absorption des financements par la GuinĂ©e et Ă  dresser un Ă©tat des lieux des portefeuilles actifs des partenaires financiers.

Dans son discours, le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah a soulignĂ© que le portefeuille global des neuf bailleurs de fonds concernĂ©s , comprend actuellement 98 projets et programmes, ainsi que quatre assistances techniques, pour un financement total de plus de trois milliards 600.millions de dollars amĂ©ricains. Le taux de dĂ©caissement moyen atteint prĂšs de 50 %, marquant une nette amĂ©lioration par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.

« Nous avons ainsi progressĂ© significativement, ce qui tĂ©moigne d’une certaine gouvernance des projets, nous ayant permis d’amĂ©liorer le taux d’absorption, notamment auprĂšs de la Banque mondiale, passant de 20 % Ă  30 % »

Le Premier ministre a exprimé toute sa gratitude aux partenaires pour leur engagement continu en faveur du développement socio-économique de la Guinée.

Il a Ă©galement assurĂ© que les analyses faites au cours de ces travaux serviront d’outil de pilotage de l’action gouvernementale et va permette de suivre de trĂšs prĂšs les performances additionnelles, qui Ă©volueront avec un suivi plus incisif.

« Nous nous fĂ©licitons des progrĂšs rĂ©alisĂ©s, passant d’un taux d’absorption d’environ 20 % Ă  prĂšs de 46-47 %. Cette Ă©volution est encourageante, mais encore insuffisante. Notre objectif est d’atteindre un seuil avoisinant les 75 % d’ici la fin de l’annĂ©e 2025 », a-t-il ajoutĂ©.

Poursuivant son allocution, il a prĂ©cisĂ© que les contrats de performance pour l’exercice 2025 seront plus exigeants, car les procĂ©dures ont Ă©voluĂ©. Pour lui, Il est impĂ©ratif d’appliquer intĂ©gralement le dĂ©cret rĂ©cemment adoptĂ© et de s’assurer que tous les ministres sectoriels en aient une parfaite maĂźtrise.

Concernant le suivi des projets de financement extĂ©rieur, M. Amadou Oury BAH a rĂ©vĂ©lĂ© qu’il est essentiel de maintenir nos efforts et de motiver davantage les unitĂ©s de gestion des projets.

« Les critĂšres de motivation doivent ĂȘtre harmonisĂ©s pour garantir l’équitĂ© et la reconnaissance des efforts de chacun. Nous allons appliquer cette mĂȘme rigueur aux projets financĂ©s par le budget national, qui accusent encore du retard ».

Par ailleurs, il a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de mettre rapidement en Ɠuvre certains fonds stratĂ©giques comme le FODEL, destinĂ© aux populations affectĂ©es par les industries extractives, le FNDL, rĂ©parti entre les collectivitĂ©s locales, et le FODECOM, dĂ©diĂ© aux communes de Conakry : « Un point d’étape est prĂ©vu d’ici la fin mars afin de garantir leur lancement effectif