LE PREMIER MINISTRE A LANCE LES OPÉRATIONS DU PN-RAVEC

Conakry, le 21 novembre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie officielle marquant le lancement des opĂ©rations d’enquĂȘtes du Programme National de Recensement Administratif Ă  Vocation d’État Civil (PN-RAVEC) dans la commune de Matoto.

Cette initiative majeure constitue un tournant décisif pour la gouvernance en République de Guinée, avec des impacts durables sur les années à venir.

« Je suis venu vous rappeler que la rĂ©ussite de cette transition repose sur ce projet. C’est notre avenir, celui de nos enfants, et cela transformera profondĂ©ment le fonctionnement de nos administrations », a dĂ©clarĂ© le Premier ministre lors de son discours.

Soutenue avec fermetĂ© par le gouvernement, cette opĂ©ration stratĂ©gique rĂ©pond aux besoins des gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et futures, tout en renforçant les bases d’une administration moderne et efficace.

LE PREMIER MINISTRE LANCE OFFICIELLEMENT LE CENTRE NATIONAL D’ALERTE PRÉCOCE ET DE RÉPONSE AUX RISQUES SÉCURITAIRES

Conakry, le 20 novembre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a procĂ©dĂ© au lancement officiel du Centre National d’Alerte PrĂ©coce et de RĂ©ponse aux Risques SĂ©curitaires. Cette cĂ©rĂ©monie marque une Ă©tape importante dans le renforcement des capacitĂ©s de prĂ©vention et de gestion des menaces sĂ©curitaires et s’inscrit dans la mise en Ɠuvre des recommandations des Chefs d’État et de Gouvernements de la CEDEAO.

Conçu pour rĂ©pondre efficacement aux dĂ©fis sĂ©curitaires actuels, le centre d’alerte prĂ©coce a pour mission d’impulser, de coordonner et d’assurer le suivi des actions visant Ă  garantir la gouvernance sĂ©curitaire et la protection des populations.

Le Directeur du Centre, dans son intervention, a soulignĂ© que son Ă©quipe travaille sur les risques et vulnĂ©rabilitĂ©s, qu’elles soient structurelles ou institutionnelles, afin de dĂ©velopper des capacitĂ©s de rĂ©silience au niveau des communautĂ©s et minimiser les menaces ainsi que les crises.

Pour la Vice-PrĂ©sidente de la Commission de la CEDEAO, la mise en place du centre d’alerte prĂ©coce en GuinĂ©e constitue une Ă©tape importante pour garantir aux populations, la sĂ©curitĂ© et la paix auxquelles elles aspirent. Elle a ajoutĂ© : « Le dispositif de renforcement de la prĂ©vention des conflits est une avancĂ©e significative dans l’architecture de paix et de sĂ©curitĂ© de la GuinĂ©e et de l’ensemble de la sous-rĂ©gion. »

Dans son discours, le Chef du Gouvernement a rappelĂ© qu’entre 1990 et 2000, l’épicentre des conflits se situait autour du LibĂ©ria et de la Sierra Leone. Par la suite, des crises ont affectĂ© les pays voisins : la CĂŽte d’Ivoire, la GuinĂ©e-Bissau et la Casamance au sud du SĂ©nĂ©gal. La GuinĂ©e, au cƓur de ces bouleversements, a su maintenir sa stabilitĂ© et est devenue un refuge pour de nombreux compatriotes ouest-africains, accueillant entre 700 000 et 1 million de rĂ©fugiĂ©s pendant prĂšs d’une dĂ©cennie.

« Aujourd’hui, l’épicentre des conflits s’est dĂ©placĂ© vers le Sahel. Bien que nous n’ayons pas enregistrĂ© un afflux significatif de rĂ©fugiĂ©s en GuinĂ©e Ă  cause de ce conflit, nous restons trĂšs attentifs Ă  l’évolution de la situation, notamment au Mali », a ajoutĂ© M. Amadou Oury BAH.

Remerciant la Commission de la CEDEAO pour son soutien dans la crĂ©ation de ce centre, il a soulignĂ© qu’il a Ă©tĂ© un alliĂ© prĂ©cieux dans la gestion des crises rĂ©centes, dĂšs le dĂ©but de sa fonction de Premier ministre.

Pour lui, le centre d’alerte prĂ©coce est dĂ©sormais indispensable pour renforcer tous les centres d’alerte prĂ©coce dans la rĂ©gion ouest-africaine. « De nos jours, les questions de souverainetĂ© nationale ne rĂ©sistent ni Ă  une Ă©pidĂ©mie ni Ă  une catastrophe naturelle ».