
LES DÉGUERPIS DE KAPORO RAILS REMERCIENT LE GOUVERNEMENT POUR LA RESTITUTION DE LEURS DROITS


Conakry, le 16 octobre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu une délégation du Fonds monétaire international (FMI), en mission en Guinée depuis le 2 octobre 2024, dans le cadre d’un programme destiné à soutenir le développement économique du pays.
Introduite par le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, la mission a fait le point sur les travaux effectués en collaboration avec les différents services, couvrant plusieurs domaines, notamment la gouvernance économique, les dépenses publiques et les projets nécessitant l’appui technique des partenaires.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette mission. Il a souligné qu’en dépit du temps limité dont elle disposait, la mission a réussi à dresser un diagnostic pertinent de la situation économique du pays.
En abordant le diagnostic de la gouvernance économique, le Chef du Gouvernement a souligné que certains aspects nécessitent des améliorations : « Il est essentiel de conjuguer nos efforts pour renforcer la capacité des finances publiques », a-t-il précisé.
Il a ensuite sollicité l’assistance technique des partenaires en faveur des services publics, afin de corriger les faiblesses et de consolider le système financier. « Bien que l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) et la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) soient déjà opérationnelles, nous demandons un soutien technique supplémentaire pour ces institutions, afin qu’elles puissent mieux détecter les fraudes fiscales », a-t-il ajouté.
Pour conclure, il a réaffirmé l’engagement du Président de la République et du Gouvernement à mettre en place un dispositif similaire au Millenium Challenge Corporation (MCC) des États-Unis : « Cette vision stratégique permet de changer la donne en matière de développement », a-t-il conclu.
Conakry, le 16 octobre 2024- Monsieur le Premier ministre, chef du Gouvernement, a présidé la cérémonie de lancement du projet d’élaboration du pacte de stabilité sociale pour la croissance et le progrès social, au chapiteau du Palais du Peuple.
InitiĂ© par le ministère du Travail et de la Fonction publique Ă travers le Conseil National du Dialogue Social (CNDS), le pacte de stabilitĂ© vise Ă sensibiliser et remobiliser les acteurs du monde du travail afin d’actualiser leur engagement en faveur de la stabilitĂ©, de la croissance et du progrès social en cette pĂ©riode de transition.
Dans son discours, le PrĂ©sident du CNDS a soulignĂ© que l’Ă©laboration de ce document reprĂ©sente un acte majeur, comportant des engagements destinĂ©s Ă rendre la vie sociale et Ă©conomique plus rĂ©siliente, harmonieuse et pacifique. Il a Ă©galement notĂ© que ce pacte permettra de construire un consensus national sur les grandes stratĂ©gies susceptibles d’alimenter et d’orienter les politiques publiques en matière de relations de travail, de relations professionnelles et de production.
Pour sa part, le Ministre du Travail et de la Fonction Publique a indiquĂ© que le pacte de stabilitĂ© est un outil de bonne gouvernance dont la GuinĂ©e a besoin pour Ă©valuer les actions salvatrices dĂ©jĂ entreprises par le Gouvernement. Il a sollicitĂ©, dans son message, l’accompagnement et le soutien de toutes les structures de l’administration et des partenaires sociaux, en vue d’aboutir dans les meilleurs dĂ©lais Ă l’Ă©laboration et Ă la signature de ce pacte, pour soustraire dĂ©finitivement le pays des crises sociales.
« J’ai demandé récemment à un secteur, combien coûte une journée d’activités et nous étions autour de 35 millions de dollars perdus dans le secteur», a-t-il expliqué.
Dans son discours, le Premier ministre a rappelé que le dialogue est souvent perçu de manière erronée. Cependant, il nécessite flexibilité et compromis pour trouver un espace où tout peut être possible dans la paix et le progrès : « D’où la nécessité d’institutionnaliser le dialogue social pour permettre à notre société d’évoluer dans la paix tout en tenant compte des revendications qui peuvent être gérées de manière intelligente », a-t-il ajouté.
Aussi, il a soulignĂ© que la signature du pacte reprĂ©sente un engagement global : « l’histoire de notre pays nous impose d’adopter une vision Ă long terme. Dans dix ans, cela pourrait ĂŞtre quelque chose de dĂ©passĂ©. C’est un questionnement perpĂ©tuel qui permet Ă une sociĂ©tĂ© d’évoluer positivement. »
Pour finir le Premier ministre a précisé que les pays nordiques ont la capacité de travailler ensemble de manière conjointe : « C’est cette convivialité de coopération et d’échange qui fonde les aspects fondamentaux de ce que nous laisserons à la postérité. »