Le Premier ministre Amadou Oury Bah plaide pour un soutien adaptĂ© aux ârĂ©alitĂ©s spĂ©cifiquesâ des pays en dĂ©veloppement.
SĂ©ville, le 1er juin 2025 â Au FfD4, le message du PrĂ©sident de la RĂ©publique, le GĂ©nĂ©ral Mamadi Doumbouya, a Ă©tĂ© transmis par le Premier ministre Amadou Oury Bah.
Dans son allocution, le Chef du Gouvernement guinĂ©en a rĂ©affirmĂ© que la question du financement du dĂ©veloppement est au cĆur de la stratĂ©gie nationale de transformation Ă©conomique et sociale, incarnĂ©e par le programme SIMANDOU 2040. Il a rappelĂ© que, sous la conduite du CNRD, la GuinĂ©e sâest engagĂ©e dans une dynamique de rĂ©formes structurelles, fondĂ©es sur la mobilisation des ressources internes, lâouverture Ă lâinnovation financiĂšre et le renforcement des partenariats stratĂ©giques.
« Une aide au dĂ©veloppement qui ignore les efforts dâinvestissement vert ou les contraintes de vulnĂ©rabilitĂ© climatique nâest ni juste, ni inclusive, encore moins efficace », a-t-il affirmĂ©.
Ă ce titre, le Chef du Gouvernement a Ă©voquĂ© « lâinitiative dâinscrire le Massif du Fouta Djallon au patrimoine mondial de lâUNESCO », soulignant sa portĂ©e Ă©cologique, Ă©conomique et humaine. Ce projet, pour lui, symbolise la convergence entre dĂ©veloppement durable et coopĂ©ration transfrontaliĂšre, tout en traduisant la volontĂ© de la GuinĂ©e de renforcer la solidaritĂ© rĂ©gionale, notamment avec les pays enclavĂ©s du continent.
Dans cette perspective, le Premier ministre a rĂ©itĂ©rĂ© la disponibilitĂ© de la GuinĂ©e Ă accompagner les dynamiques dâintĂ©gration africaine, en mettant Ă contribution ses ressources au service du bien commun rĂ©gional.
« Ă SĂ©ville, nous devons aller au-delĂ des intentions », a-t-il lancĂ©, en appelant Ă une rĂ©forme effective de lâarchitecture financiĂšre internationale, Ă un mĂ©canisme Ă©quitable de traitement de la dette, et Ă une coopĂ©ration fiscale mondiale « qui ne marginalise plus les pays du Sud ».
Le Premier ministre a conclu en prĂ©cisant que la RĂ©publique de GuinĂ©e ne sollicite pas un traitement dâexception Ă SĂ©ville, « mais une reconnaissance Ă©quitable des efforts engagĂ©s et des droits de chaque peuple Ă tracer sa voie vers la prospĂ©ritĂ© ».