FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT : LA GUINÉE ÉLUE À LA VICE-PRÉSIDENCE DE LA 4ÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE

SĂ©ville, Espagne – le 30 juin 2025 – À seulement cinq ans de l’échĂ©ance des Objectifs de DĂ©veloppement Durable (ODD), SĂ©ville, la capitale andalouse, est le théùtre d’un rassemblement crucial. Chefs d’État et de gouvernement, institutions financiĂšres et commerciales, entreprises, reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile et le systĂšme des Nations Unies sont rĂ©unis pour la 4Ăšme ConfĂ©rence internationale sur le Financement du DĂ©veloppement. L’objectif est clair : insuffler un nouvel Ă©lan au multilatĂ©ralisme et accĂ©lĂ©rer le financement des initiatives essentielles au dĂ©veloppement mondial.

Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies, AntĂłnio Guterres, a soulignĂ© l’urgence de la situation, estimant le besoin annuel de financement des ODD Ă  4 000 milliards de dollars. Il a plaidĂ© avec force pour l’adoption de solutions novatrices, notamment la restructuration du systĂšme de la dette et une mobilisation accrue des ressources internes. Le Roi d’Espagne, hĂŽte de cette confĂ©rence, a quant Ă  lui invitĂ© les participants Ă  adopter un “langage d’efficacitĂ©â€ et Ă  dĂ©finir des engagements concrets pour crĂ©er de “cercles vertueux”, afin que SĂ©ville marque un jalon dĂ©cisif pour la coopĂ©ration et le dĂ©veloppement durable.

Dans ce contexte international oĂč se redĂ©finit le cadre de rĂ©fĂ©rence pour la mobilisation des financements, la RĂ©publique de GuinĂ©e est appelĂ©e Ă  jouer un rĂŽle majeur. DĂšs l’ouverture de la confĂ©rence, la dĂ©lĂ©gation guinĂ©enne, conduite par le Premier ministre Amadou Oury Bah, a Ă©tĂ© honorĂ©e par l’élection de la GuinĂ©e Ă  l’un des postes de vice-prĂ©sident de cette importante rencontre.

Cet honneur, qui tĂ©moigne de la reconnaissance du rĂŽle et de l’engagement de la GuinĂ©e sur la scĂšne internationale, est saluĂ© par le Premier ministre, au nom de Son Excellence le GĂ©nĂ©ral Mamadi Doumbouya, PrĂ©sident de la RĂ©publique. Pour le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de l’intĂ©gration africaine et des GuinĂ©ens Ă©tablis Ă  l’étranger, Dr Morissada KouyatĂ©, cette position stratĂ©gique permettra Ă  la GuinĂ©e de contribuer activement aux dĂ©bats et Ă  l’élaboration des solutions qui façonneront l’avenir du financement du dĂ©veloppement pour les annĂ©es Ă  venir.

SÉVILLE : LE PREMIER MINISTRE REPRÉSENTE LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À LA CONFÉRENCE DE L’ONU SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT

Le Chef du Gouvernement est arrivé, dimanche, à Séville pour représenter le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, à la quatriÚme Conférence internationale sur le financement du développement.

Le Premier ministre a pris part au dĂźner offert par le Roi Felipe VI d’Espagne et la Reine Letizia, en l’honneur des Chefs d’État et de Gouvernement participant Ă  cet Ă©vĂ©nement.

À cette confĂ©rence, dans la capitale andalouse, la dĂ©lĂ©gation guinĂ©enne comprend les ministres des Affaires Ă©trangĂšres, de l’IntĂ©gration africaine et des GuinĂ©ens Ă©tablis Ă  l’étranger, Dr Morissanda KouyatĂ© ; de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah ; du Budget, Facinet Sylla ; du Plan et de la CoopĂ©ration internationale, Ismael NabĂ© ; des Postes, TĂ©lĂ©communications et de l’Économie numĂ©rique, Rose Pola Pricemou ; l’Ambassadeur ReprĂ©sentant permanent de la GuinĂ©e auprĂšs de l’ONU, Mohamed Dabo ; ainsi que l’Ambassadeur de la GuinĂ©e au Royaume d’Espagne, Famoi Mara.

PrĂšs de 70 Chefs d’État et de Gouvernement sont prĂ©sents, aux cĂŽtĂ©s de 4 000 reprĂ©sentants d’organisations de la sociĂ©tĂ© civile, d’institutions financiĂšres internationales et du secteur privĂ©.

Selon le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU, AntĂłnio Guterres, l’objectif est de rĂ©pondre Ă  l’urgence des besoins financiers des pays en dĂ©veloppement, confrontĂ©s Ă  un dĂ©ficit annuel estimĂ© Ă  4 000 milliards de dollars.

Le projet de dĂ©claration, baptisĂ© « Compromis de SĂ©ville », devrait plaider pour une meilleure reprĂ©sentation des pays du Sud dans les instances financiĂšres mondiales, un triplement des capacitĂ©s de prĂȘts des banques de dĂ©veloppement, et une coopĂ©ration accrue contre l’évasion fiscale.