Conakry, le 2 mai 2025 â La formation sur les programmes des investissements publics dans le cadre du budget-programme a pris fin ce jour au Centre National de Perfectionnement Ă la Gestion.
Durant cinq jours, cette premiĂšre cohorte a rĂ©uni le personnel des services dâappui, des services rattachĂ©s ainsi que les assistants techniques de la Primature.
Lâobjectif de cette session Ă©tait de renforcer les capacitĂ©s opĂ©rationnelles des cadres de la Primature et de les outiller Ă intervenir efficacement dans les diffĂ©rentes Ă©tapes du Cadre de DĂ©penses Ă Moyen Terme (CDMT).
Selon la Cheffe de la Division des ressources humaines, cette formation dĂ©coule dâun diagnostic posĂ© lors de lâĂ©laboration du cadre budgĂ©taire Ă moyen terme (CBMT) de la Primature, lequel a rĂ©vĂ©lĂ© plusieurs insuffisances. « Or, nous ne pouvons pas toujours nous appuyer sur des Ă©quipes externes », a-t-elle soulignĂ©.
Dans cette optique , un cabinet spĂ©cialisĂ© a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour former le personnel susceptible de contribuer Ă lâĂ©laboration du Cadre BudgĂ©taire Ă Moyen Terme (CBMT).
Pour le facilitateur, Mohamed Touré, dans le contexte actuel marqué par un nouveau mode de gouvernance, le budget-programme constitue une exigence pour les bailleurs de fonds. Il permet de sécuriser les financements et de garantir une gestion efficiente des ressources publiques investies dans les projets de développement.
« Puisquâil sâagit de la Primature, il faut rappeler quâun projet phare domine aujourdâhui en GuinĂ©e : le projet Simandou 2040. La Primature est au cĆur de ce projet, et au niveau stratĂ©gique de la coordination sectorielle. Il est donc essentiel quâelle soit pleinement impliquĂ©e. Câest pourquoi je propose quâun CDMT soit Ă©laborĂ© spĂ©cifiquement par les jeunes cadres de la Primature, afin de garantir la rĂ©ussite de ce projet », a-t-il ajoutĂ©.
Selon lui, le CDMT permet une utilisation rationnelle et centralisĂ©e des ressources publiques guinĂ©ennes dans le cadre des investissements publics. Cette premiĂšre phase est suivie dâune seconde, consacrĂ©e Ă la vĂ©rification et Ă lâĂ©valuation. Celle-ci donne Ă lâAssemblĂ©e nationale un rĂŽle de contrĂŽle renforcĂ© et Ă©largit les attributions de la Cour des comptes : « Cette derniĂšre, qui se limitait jusque-lĂ Ă lâanalyse des Ă©tats comptables de lâĂtat, pourra dĂ©sormais vĂ©rifier la mise en Ćuvre effective du Cadre BudgĂ©taire Ă Moyen Terme, quâil sâagisse du budget national, de lâaide publique au dĂ©veloppement ou des financements extĂ©rieurs. »