Conakry, le 16 novembre â Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a visitĂ© lâusine de transformation des produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© de lâentreprise CIAO, situĂ©e Ă Coronthie, dans la commune de Kaloum.
Selon le Directeur gĂ©nĂ©ral de CIAO, M. Hussein Dakhlallah, lâusine produit plusieurs denrĂ©es de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, notamment la mayonnaise, lâhuile, le savon et dâautres produits essentiels. Il a Ă©galement exprimĂ© lâambition de lâusine de produire du riz localement, afin de rĂ©duire la dĂ©pendance aux importations en provenance de lâInde, qui sâavĂšrent coĂ»teuses.
« Nous remercions le Premier ministre, qui veille Ă ce que tous nos produits respectent les normes en termes de quantitĂ©, de qualitĂ©, poids et de prix. Nous avons promis de mettre en valeur tous les hectares qui nous seront attribuĂ©s, mĂȘme pour la production de riz », a dĂ©clarĂ© M. Dakhlallah.
Saluant le travail accompli par le Groupe CIAO, le Premier ministre a soulignĂ© que de nombreux opĂ©rateurs Ă©conomiques disposant de ressources financiĂšres devraient sâinspirer de ce modĂšle. Selon lui, « il faut mettre le pays au travail pour quâon puisse produire par nous-mĂȘmes les denrĂ©es dont notre Ă©conomie, dont notre population a besoin. »
Il a ensuite prĂ©cisĂ© que lâĂtat doit jouer un rĂŽle clĂ© en accompagnant les industriels pour renforcer lâĂ©conomie, crĂ©er des emplois, et amĂ©liorer la balance des paiements en rĂ©duisant les importations. « Cela permettrait de transformer en profondeur lâĂ©conomie du pays et la sociĂ©tĂ© », a-t-il affirmĂ©.
Le Premier ministre a Ă©galement rappelĂ© que les efforts de production locale ont dĂ©jĂ permis de rĂ©duire considĂ©rablement les coĂ»ts des produits importĂ©s. Par exemple, le prix de la margarine, qui coĂ»tait 160 000 GNF par carton, est aujourdâhui Ă 80 000 GNF. Celui de la mayonnaise, initialement Ă 400 000 GNF, est descendu Ă 215 000 GNF. De mĂȘme, lâhuile de 20 litres, auparavant vendue Ă 500 000 GNF, est dĂ©sormais Ă 300 000 GNF.
« Tous les produits fabriquĂ©s ici, ont vu leurs prix rĂ©duits de prĂšs de 50 %. Câest un exemple pour montrer que si on produit sur place, notre monnaie va se renforcer. Le pouvoir dâachat de la population va augmenter puisque les produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© deviendront moins chers », a-t-il conclu.