Conakry, le 14 mars 2025 – Le Premier ministre, Chef du gouvernement, a présidé la clôture de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la préparation du budget de l’Etat, dans un réceptif hôtelier de Kaloum.
L’objectif de cet atelier est de renforcer l’efficacité et la transparence du processus budgétaire, afin d’optimiser l’allocation des ressources publiques et d’améliorer la gestion des finances de l’État en conformité avec les principes de bonne gouvernance.
Le Ministre du Budget, s’adressant aux cadres présents, a souligné que cet atelier marque le lancement du budget programme, en adéquation avec le programme stratégique de développement de la Guinée, Simandou 2040.
Il a rappelé l’importance des acquis de ces trois jours de formation, insistant sur le rôle essentiel des participants dans la transformation du processus budgétaire : « Les connaissances acquises au cours de cet atelier doivent vous permettre d’être des acteurs clés de cette réforme, qui mobilise l’ensemble des autorités. L’enjeu majeur demeure la mise en œuvre effective du budget programme à l’horizon 2026. »
Le Premier ministre a, pour sa part, souligné que la transformation économique du pays repose sur la capacité à mobiliser des ressources internes, condition essentielle à la mise en œuvre effective de la volonté politique.
Il a également insisté sur le fait que le budget programme exige une approche prospective, impliquant une anticipation rigoureuse, des prévisions précises et des analyses approfondies. À cet égard, il a estimé que l’administration en charge de la gouvernance économique doit opérer un changement profond dans sa façon de concevoir et de gérer les finances publiques.
« La Guinée d’hier ne peut plus être celle d’aujourd’hui. Si nous voulons que notre pays évolue dans la stabilité et le développement, il est impératif que le cœur du réacteur, que vous représentez, génère suffisamment d’énergie pour assurer une progression harmonieuse du reste du système. L’enjeu est majeur… Les ressources financières se font rares, d’où la nécessité de les utiliser avec efficience. »