Washington DC, les 6 et 7 mars 2025, le Sommet Power Africa a réuni des acteurs clés du secteur énergétique pour débattre des défis et des opportunités du continent.

Cette année, l’ordre du jour a adopté une approche régionale, envisageant tour à tour la coopération énergétique dans les quatre coins du continent, à savoir le Sud, l’Est, l’Ouest et le Nord de l’Afrique

Le Conseiller du Premier ministre en charge des questions énergétiques, M. Bangaly MATTY, a pris part aux échanges et a partagé la vision de la Guinée sur la sécurité énergétique en Afrique.

Il a souligné que, au-delà du développement des sources d’énergie captives, l’intégration énergétique et les échanges transfrontaliers sont essentiels. Cette approche permettrait :

. d’optimiser les capacités excédentaires grâce à une meilleure coordination des projets et des plans de production énergétique ;
. de favoriser l’interconnexion entre l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest, permettant à l’une de bénéficier de l’énergie solaire de l’autre avant l’aube ou après le crépuscule, et vice versa, offrant ainsi jusqu’à trois heures supplémentaires d’énergie photovoltaïque.

M. Bangaly MATTY a également insisté sur la nécessité de réformes politiques et réglementaires visant à renforcer l’efficacité énergétique et à mieux répondre à la demande croissante. Il a notamment plaidé pour :

. l’adoption de politiques favorisant l’optimisation énergétique ;
. l’autorisation des échanges d’énergie et la mise en place d’un double comptage entre fournisseurs et consommateurs capables de produire et de réinjecter leur surplus d’énergie solaire.

Enfin, il a mis en avant les nouvelles opportunités offertes par les initiatives internationales comme le programme M-300 de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et des États-Unis. Ces initiatives permettent aux États africains d’élaborer des stratégies adaptées à leurs ressources naturelles et à leurs besoins spécifiques.

Conakry, le 14 mars 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé la cérémonie de lancement des travaux d’élaboration du Programme de réforme de l’État et de modernisation de l’administration, dans un complexe hôtelier de la capitale.

Le Chef de mission du projet, M. Awalou Ouédraogo, a précisé que cette initiative a pour principal objectif de renforcer les capacités institutionnelles et améliorer la qualité des services publics.

Dans son discours, le ministre du Travail et de la Fonction publique, M. François Bourouno, a rappelé que cette réforme vise à rationaliser les politiques publiques, améliorer la performance des services et assurer une gestion optimale des ressources de l’État. Il a souligné l’importance de doter l’administration des outils nécessaires pour garantir un service public de qualité et accompagner les dynamiques de développement national.

Le Premier ministre pour sa part a insisté sur la nécessité de cette réforme dans le cadre de la transition en cours. Il a rappelé que l’un des défis majeurs du pays demeure la récurrence des crises structurelles, conséquence d’un diagnostic insuffisant des dysfonctionnements de l’administration.

Il a également mis en avant l’importance de ce programme pour la refondation de l’État : « La réussite de la transition repose sur la mise en place de mécanismes pérennes permettant de stabiliser et d’optimiser la gestion des politiques publiques. »

Le Chef du Gouvernement a enfin exhorté les experts mobilisés à mener ces travaux avec rigueur et engagement, afin de jeter les bases d’une administration publique modernisée et performante, au service du développement national.

Conakry, le 14 mars 2025 – Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Amadou Oury BAH, a présidé la cérémonie de clôture de la revue annuelle des portefeuilles actifs financés par les bailleurs de fonds, à savoir la Banque mondiale, la Banque islamique de développement, la BADEA, l’AFD, le FKDEA, l’OFID, le FIDA et la Coopération hollandaise, qui s’est tenue dans un complexe hôtelier.

Ces trois jours de travaux, du 12 au 14 mars 2025, avaient pour objectif de renforcer la capacité d’absorption des financements par la Guinée et de dresser un état des lieux des portefeuilles actifs des partenaires financiers.

La dernière journée a été marquée par la présentation des résultats obtenus au cours des travaux, la remise de satisfécits aux coordonnateurs des unités de gestion de projets qui se sont distingués par l’atteinte des objectifs assignés, ainsi que la signature des contrats de performance entre le ministère de l’Économie et des Finances et les départements sectoriels.

Dans son discours, le Ministre de l’Économie et des Finances a exprimé sa gratitude envers les partenaires au développement pour leur implication et leur engagement constant à répondre aux besoins de financement des opérations en faveur des populations vulnérables, et pour les efforts déployés afin de garantir la réussite de cette revue.

Le Premier ministre a, quant à lui, adressé ses sincères remerciements aux partenaires pour leur soutien indéfectible dans l’accompagnement de la Guinée dans son processus de développement.

Il a également encouragé les participants à tirer parti de leur expérience et à réfléchir aux moyens de la dupliquer dans les projets financés par le budget national. Selon lui, c’est à ce niveau qu’il existe un véritable goulot d’étranglement : « Cela permettra de renforcer de manière significative l’efficacité de l’administration publique… », a-t-il conclu.

Conakry, le 14 mars 2025 – Le Premier ministre, Chef du gouvernement, a présidé la clôture de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la préparation du budget de l’Etat, dans un réceptif hôtelier de Kaloum.

L’objectif de cet atelier est de renforcer l’efficacité et la transparence du processus budgétaire, afin d’optimiser l’allocation des ressources publiques et d’améliorer la gestion des finances de l’État en conformité avec les principes de bonne gouvernance.

Le Ministre du Budget, s’adressant aux cadres présents, a souligné que cet atelier marque le lancement du budget programme, en adéquation avec le programme stratégique de développement de la Guinée, Simandou 2040.

Il a rappelé l’importance des acquis de ces trois jours de formation, insistant sur le rôle essentiel des participants dans la transformation du processus budgétaire : « Les connaissances acquises au cours de cet atelier doivent vous permettre d’être des acteurs clés de cette réforme, qui mobilise l’ensemble des autorités. L’enjeu majeur demeure la mise en œuvre effective du budget programme à l’horizon 2026. »

Le Premier ministre a, pour sa part, souligné que la transformation économique du pays repose sur la capacité à mobiliser des ressources internes, condition essentielle à la mise en œuvre effective de la volonté politique.

Il a également insisté sur le fait que le budget programme exige une approche prospective, impliquant une anticipation rigoureuse, des prévisions précises et des analyses approfondies. À cet égard, il a estimé que l’administration en charge de la gouvernance économique doit opérer un changement profond dans sa façon de concevoir et de gérer les finances publiques.

« La Guinée d’hier ne peut plus être celle d’aujourd’hui. Si nous voulons que notre pays évolue dans la stabilité et le développement, il est impératif que le cœur du réacteur, que vous représentez, génère suffisamment d’énergie pour assurer une progression harmonieuse du reste du système. L’enjeu est majeur… Les ressources financières se font rares, d’où la nécessité de les utiliser avec efficience. »

Conakry, le 13 mars 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Amadou Oury BAH, a reçu en audience, au palais de la Colombe, une délégation d’experts mobilisés pour le Programme de réforme de l’administration publique guinéenne.

Introduits par le ministre du Travail et de la Fonction publique, M. François Bourouno, ces experts sont venus solliciter les orientations du Chef du Gouvernement pour la mise en œuvre de cette réforme stratégique.

S’appuyant sur l’existant, cette réforme vise à élaborer un programme cohérent, aligné sur les priorités du Gouvernement, a précisé le Chef de mission, Awalou OUEDRAOGO.

« Cette réforme repose sur deux axes majeurs : la refonte de l’État et la modernisation de l’administration publique, en intégrant les impératifs de performance et d’efficacité… Les agents de l’État doivent être le reflet synchronique des valeurs républicaines. »

Le Premier ministre a souligné, que la question de la réforme de l’administration publique est un enjeu central : « Au fond, il s’agit d’un projet de refondation, et cette refondation doit être globale. D’où la nécessité de se poser les bonnes questions et de définir clairement les actions à mener », a-t-il déclaré.

Il a ensuite rappelé que le modèle de l’État néo-patrimonial a longtemps prédominé, mais a montré de nos jours ses limites. Pour la Guinée, la refondation de l’administration publique doit être approfondie et s’appuyer sur une réflexion pragmatique, afin d’impulser un changement progressif des mentalités.

« Qu’est-ce que nous voulons ? » s’est-il interrogé, soulignant la nécessité de placer l’éthique au cœur de cette réforme. Il a insisté sur l’importance de sortir du modèle de l’État néo-patrimonial pour bâtir un État véritablement au service du bien public, un État qui offre aux citoyens les conditions propices à la création de richesses.

Enfin, il a instruit les experts de porter une attention particulière à trois axes essentiels : la rationalisation des effectifs, l’accroissement de la productivité et la digitalisation des services, afin d’offrir aux agents de l’État un cadre de travail valorisant et efficace.

Conakry, le 12 mars 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Amadou Oury BAH, a reçu une importante délégation du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), conduite par M. Salif Traoré, alias Asalfo, Commissaire Général du festival.

Introduite par le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, la délégation est venue remettre, au Chef du Gouvernement, le dossier de désignation de la Guinée comme pays invité d’honneur à la 17ᵉ édition du FEMUA.

Le ministre de la Culture a souligné l’importance du FEMUA, devenu au fil des ans un événement incontournable et un marché culturel majeur de la sous-région.

« Nos deux peuples ont déjà plusieurs choses en commun. Le choix de notre pays comme invité d’honneur permettra de renforcer davantage ces liens de fraternité », a-t-il déclaré.

Au nom du Président de la République, le Premier ministre a accepté avec honneur l’invitation de la Guinée à la 17ᵉ édition du FEMUA, tout en assurant que la délégation guinéenne sera représentée en qualité et en nombre afin d’apporter un cachet particulier à cet événement.

Rappelant les liens historiques entre nos deux nations, il a souligné l’importance de préserver et d’entretenir ces relations séculaires. « Veillons ensemble à ce que l’Afrique de l’Ouest conserve ses relations traditionnelles fondées sur l’amitié, la fraternité et la solidarité », a-t-il déclaré.

Enfin, il a tenu à rappeler la contribution des Guinéens à l’éveil des talents culturels en Côte d’Ivoire et a salué l’engagement des acteurs ivoiriens qui, à travers des valeurs fortes, ont su unir leur peuple.

Conakry, le 12 mars 2025 – Le Premier ministre, Cher du Gouvernement, Amadou Oury BAH, a reçu en audience les journalistes exerçant dans les langues nationales. Cette rencontre a été l’occasion pour ces professionnels des médias d’exprimer leurs préoccupations quant à leur faible implication dans la communication gouvernementale.

Parmi les points soulevés, les journalistes ont déploré la réticence de certains cadres de l’administration à leur accorder des interviews, ce qui limite leur accès à l’information officielle. Pourtant, ils ont rappelé leur engagement à relayer efficacement les grandes réformes mises en place par le gouvernement auprès des populations, notamment celles qui s’informent principalement dans les langues nationales.

À l’issue des échanges, le Premier ministre a pris note de leurs doléances et a souligné l’importance d’une communication inclusive, garantissant l’accès à l’information à tous les citoyens, quelle que soit la langue utilisée. Cette rencontre marque ainsi une étape vers une meilleure collaboration entre les autorités et les médias en langues nationales.

Conakry, le 12 mars 2025 – Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Amadou Oury BAH, a présidé la cérémonie d’ouverture officielle de la revue annuelle des portefeuilles actifs financés par les bailleurs de fonds (Banque mondiale, Banque islamique de développement, BADEA, AFD, FKDEA, OFID, FIDA et Coopération hollandaise), dans un complexe hôtelier.

Cette revue vise à renforcer la capacité d’absorption des financements par la Guinée et à dresser un état des lieux des portefeuilles actifs des partenaires financiers.

Dans son discours, le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah a souligné que le portefeuille global des neuf bailleurs de fonds concernés , comprend actuellement 98 projets et programmes, ainsi que quatre assistances techniques, pour un financement total de plus de trois milliards 600.millions de dollars américains. Le taux de décaissement moyen atteint près de 50 %, marquant une nette amélioration par rapport aux années précédentes.

« Nous avons ainsi progressé significativement, ce qui témoigne d’une certaine gouvernance des projets, nous ayant permis d’améliorer le taux d’absorption, notamment auprès de la Banque mondiale, passant de 20 % à 30 % »

Le Premier ministre a exprimé toute sa gratitude aux partenaires pour leur engagement continu en faveur du développement socio-économique de la Guinée.

Il a également assuré que les analyses faites au cours de ces travaux serviront d’outil de pilotage de l’action gouvernementale et va permette de suivre de très près les performances additionnelles, qui évolueront avec un suivi plus incisif.

« Nous nous félicitons des progrès réalisés, passant d’un taux d’absorption d’environ 20 % à près de 46-47 %. Cette évolution est encourageante, mais encore insuffisante. Notre objectif est d’atteindre un seuil avoisinant les 75 % d’ici la fin de l’année 2025 », a-t-il ajouté.

Poursuivant son allocution, il a précisé que les contrats de performance pour l’exercice 2025 seront plus exigeants, car les procédures ont évolué. Pour lui, Il est impératif d’appliquer intégralement le décret récemment adopté et de s’assurer que tous les ministres sectoriels en aient une parfaite maîtrise.

Concernant le suivi des projets de financement extérieur, M. Amadou Oury BAH a révélé qu’il est essentiel de maintenir nos efforts et de motiver davantage les unités de gestion des projets.

« Les critères de motivation doivent être harmonisés pour garantir l’équité et la reconnaissance des efforts de chacun. Nous allons appliquer cette même rigueur aux projets financés par le budget national, qui accusent encore du retard ».

Par ailleurs, il a souligné la nécessité de mettre rapidement en œuvre certains fonds stratégiques comme le FODEL, destiné aux populations affectées par les industries extractives, le FNDL, réparti entre les collectivités locales, et le FODECOM, dédié aux communes de Conakry : « Un point d’étape est prévu d’ici la fin mars afin de garantir leur lancement effectif

Conakry, le 8 mars 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a pris part, aux côtés de la Première dame, à la célébration officielle de la 48ᵉ Journée internationale pour le droit des femmes.

Placée cette année sous le thème : « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », cette journée a été l’occasion pour les pouvoirs publics, les partenaires au développement, les organisations associatives et les ONG de se pencher sur les enjeux de l’émancipation des femmes pour un développement global des sociétés.

Madame Charlotte Daffé, ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables, a, dans son discours, salué le cadeau du Chef de l’Etat, fait aux femmes de Guinée en ce début de mois de mars : «  la barre de 48 % de nominations féminines aux postes de chefs de cabinet dans les départements ministériels a été atteinte »

Selon elle, c’est ça l’essence même du Compendium des Compétences Féminines de Guinée (COCOF-GUI), un instrument d’aide à la prise de décision en faveur de la représentativité des femmes aux postes de responsabilité : « Nous plaidons pour son application effective afin de promouvoir les femmes ».

« En investissant dans les femmes, nous investissons dans l’avenir de notre pays », a introduit le Premier ministre au nom du Président de la République. Il a souligné que le programme Simandou 2040 incarne une vision ambitieuse et inclusive pour la Guinée. Plus qu’un levier économique, ce projet structurant est un pont vers la prospérité, qui ne saurait se concrétiser sans l’implication active des femmes.

« Notre ambition est de garantir aux femmes un accès élargi à l’éducation, de leur permettre d’occuper des postes de responsabilité et de renforcer leur présence dans les instances de décision », a-t-il ajouté.

Il a également mis en avant leur rôle essentiel dans la préservation de l’environnement et l’agriculture durable, des piliers du programme Simandou 2040 : « Leur savoir-faire dans le domaine de l’agriculture durable et de la gestion des ressources naturelles est inestimable. En intégrant leur expertise dans les stratégies de développement, nous assurerons un avenir respectueux de notre biodiversité et de notre patrimoine naturel », précise-t-il.

Par ailleurs, il a réitéré l’engagement du Président de la République à faire de la Guinée un pays où les femmes sont soutenues, protégées et valorisées comme actrices clés du développement durable.

« Façonnons ensemble un avenir où chaque citoyen guinéen pourra s’épanouir et où chaque femme pourra réaliser ses rêves… Nous nous engageons à continuer de mettre les stratégies dans le but de soutenir la femme guinéenne, qui est au cœur de notre vision du programme de développement socio-économique durable et responsable de notre pays pour les 15 prochaines années », a-t-il conclu.

L’événement a inclus des panels et des témoignages d’acteurs du gouvernement, de la société civile, du secteur privé et des ONG, mettant en avant l’engagement collectif pour les droits des femmes et leur rôle clé dans le développement de la société.