
LES DÉGUERPIS DE KAPORO RAILS REMERCIENT LE GOUVERNEMENT POUR LA RESTITUTION DE LEURS DROITS


Conakry, le 16 octobre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu une délégation du Fonds monétaire international (FMI), en mission en Guinée depuis le 2 octobre 2024, dans le cadre d’un programme destiné à soutenir le développement économique du pays.
Introduite par le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, la mission a fait le point sur les travaux effectués en collaboration avec les différents services, couvrant plusieurs domaines, notamment la gouvernance économique, les dépenses publiques et les projets nécessitant l’appui technique des partenaires.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette mission. Il a souligné qu’en dépit du temps limité dont elle disposait, la mission a réussi à dresser un diagnostic pertinent de la situation économique du pays.
En abordant le diagnostic de la gouvernance économique, le Chef du Gouvernement a souligné que certains aspects nécessitent des améliorations : « Il est essentiel de conjuguer nos efforts pour renforcer la capacité des finances publiques », a-t-il précisé.
Il a ensuite sollicité l’assistance technique des partenaires en faveur des services publics, afin de corriger les faiblesses et de consolider le système financier. « Bien que l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) et la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) soient déjà opérationnelles, nous demandons un soutien technique supplémentaire pour ces institutions, afin qu’elles puissent mieux détecter les fraudes fiscales », a-t-il ajouté.
Pour conclure, il a réaffirmé l’engagement du Président de la République et du Gouvernement à mettre en place un dispositif similaire au Millenium Challenge Corporation (MCC) des États-Unis : « Cette vision stratégique permet de changer la donne en matière de développement », a-t-il conclu.
Conakry, le 16 octobre 2024- Monsieur le Premier ministre, chef du Gouvernement, a présidé la cérémonie de lancement du projet d’élaboration du pacte de stabilité sociale pour la croissance et le progrès social, au chapiteau du Palais du Peuple.
Initié par le ministère du Travail et de la Fonction publique à travers le Conseil National du Dialogue Social (CNDS), le pacte de stabilité vise à sensibiliser et remobiliser les acteurs du monde du travail afin d’actualiser leur engagement en faveur de la stabilité, de la croissance et du progrès social en cette période de transition.
Dans son discours, le Président du CNDS a souligné que l’élaboration de ce document représente un acte majeur, comportant des engagements destinés à rendre la vie sociale et économique plus résiliente, harmonieuse et pacifique. Il a également noté que ce pacte permettra de construire un consensus national sur les grandes stratégies susceptibles d’alimenter et d’orienter les politiques publiques en matière de relations de travail, de relations professionnelles et de production.
Pour sa part, le Ministre du Travail et de la Fonction Publique a indiqué que le pacte de stabilité est un outil de bonne gouvernance dont la Guinée a besoin pour évaluer les actions salvatrices déjà entreprises par le Gouvernement. Il a sollicité, dans son message, l’accompagnement et le soutien de toutes les structures de l’administration et des partenaires sociaux, en vue d’aboutir dans les meilleurs délais à l’élaboration et à la signature de ce pacte, pour soustraire définitivement le pays des crises sociales.
« J’ai demandé récemment à un secteur, combien coûte une journée d’activités et nous étions autour de 35 millions de dollars perdus dans le secteur», a-t-il expliqué.
Dans son discours, le Premier ministre a rappelé que le dialogue est souvent perçu de manière erronée. Cependant, il nécessite flexibilité et compromis pour trouver un espace où tout peut être possible dans la paix et le progrès : « D’où la nécessité d’institutionnaliser le dialogue social pour permettre à notre société d’évoluer dans la paix tout en tenant compte des revendications qui peuvent être gérées de manière intelligente », a-t-il ajouté.
Aussi, il a souligné que la signature du pacte représente un engagement global : « l’histoire de notre pays nous impose d’adopter une vision à long terme. Dans dix ans, cela pourrait être quelque chose de dépassé. C’est un questionnement perpétuel qui permet à une société d’évoluer positivement. »
Pour finir le Premier ministre a précisé que les pays nordiques ont la capacité de travailler ensemble de manière conjointe : « C’est cette convivialité de coopération et d’échange qui fonde les aspects fondamentaux de ce que nous laisserons à la postérité. »
Conakry, le 15 octobre 2024 – Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier portant sur la gouvernance et la digitalisation du fichier d’état civil (PNRAVEC), organisé par l’OIF, l’ Organisation internationale de la francophone, dans un complexe hôtelier à Kaloum.
Cet atelier, qui se tient du 14 au 18 octobre 2024, incarne l’esprit de solidarité et de fraternité qui caractérise la famille francophone, en réunissant des États qui partagent, au-delà de la langue et des valeurs politiques et humanistes, une même préoccupation pour la gouvernance et la digitalisation de l’état civil.
Monsieur Désiré NYARUHIRIRA, Conseiller Spécial, politique et diplomatique de la Secrétaire Générale de l’OIF, a dans son discours, souligné que l’Organisation Internationale de la Francophonie est profondément consciente des enjeux attachés à la modernisation du système d’État civil dans de nombreux pays de l’espace francophone. Car, c’est un défi majeur et constant intimement lié aux problématiques à la fois de fiabilité des fichiers électoraux et de la confiance des citoyens dans les institutions de l’état de droit des pays.
« C’est pourquoi la Secrétaire générale de la francophonie dès sa prise de fonction en 2019, a décidé d’élever la thématique de l’État civil au rang des priorités de l’organisation », dit-il.
Le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, de son côté, a précisé que l’état civil permet non seulement d’identifier une personne dans l’organisation sociale et administrative, mais aussi donne à l’individu, la possibilité d’exercer effectivement ses droits . Il engendre aussi plusieurs avantages cumulatifs et indécisibles qui garantissent pour chaque citoyen, une existence juridique et sociale sans communes mesures sur plusieurs plans.
« Sur le plan collectif, l’état civil constitue pour un pays, le socle sur lequel, repose tout le dispositif administratif et source de tout document d’identité », ajoute-t-il.
Le Chef du Gouvernement, Monsieur Amadou Oury BAH, a, dans son discours, rappelé que la bonne gouvernance ne consiste pas simplement à gérer des institutions, mais à transformer des vies. C’est pourquoi, précise-t-il, « le PNRAVEC a été conçu comme un élément stratégique permettant de transformer le système institutionnel et de créer une relation directe entre les institutions de l’État et la population, à la fois de manière collective et individuelle ».
Poursuivant, il a indiqué que les instabilités et les frustrations ressenties par certains, qui se perçoivent comme des citoyens de seconde zone, résultent souvent de l’absence d’une relation claire entre un individu et son pays. Il a précisé que le numéro d’identification personnelle, inscrit sur l’extrait de naissance, est un pilier fondamental du système étatique : « C’est pourquoi nous avons tenu à ce que le PNRAVEC, malgré les coûts et les délais, soit l’un des éléments fondateurs du processus de retour à l’ordre constitutionnel en République de Guinée ».
Conakry, 15 octobre 2024 –
Monsieur le Conseiller spécial de Mme la Secrétaire générale de l’OIF,
Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement,
Mesdames et Messieurs les représentants des institutions nationales et internationales,
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers,
Mesdames et Messieurs les hauts cadres de l’administration publique,
Mesdames et Messieurs des médias publics et privés,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs
Chers délégués,
« La bonne gouvernance ne consiste pas simplement à gérer des institutions, mais à transformer des vies ». C’est dans cet esprit que nous nous réunissons, convaincus que la modernisation de nos systèmes d’Etat civil contribue à la transformation de nos sociétés.
Avant de poursuivre, je tiens à préciser que je lis ce message au nom du Président de la République.
Dès le début de cette transition, nous avons compris, à la lumière de notre expérience et de notre histoire, qu’il fallait rompre avec le passé. Ce passé était marqué par des systèmes électoraux qui, à chaque élection, entraînaient des troubles, des pertes humaines et des occasions manquées, créant un cycle sans fin. C’est pourquoi, dans nos discussions avec les membres de la société guinéenne et nos partenaires techniques internationaux, nous avons affirmé que la transition de la République de Guinée doit être fondée sur des réformes profondes de l’État.
Dans ce cadre, le PN–RAVEC a été conçu comme un élément stratégique permettant de transformer notre système institutionnel et de créer une relation directe entre les institutions de l’État et la population, de manière collective et individuelle. Pour cela, nous avons insisté, en dépit des pressions, afin que la transition prenne le temps nécessaire en vue de réussir lafondation de l’État guinéen. Une place centrale a ainsi été accordée à la numérisation du fichier d’Etat civil, avec l’attribution d’un numéro d’identification personnelle à chaque citoyen. Cet acte peut sembler banal pour certains. Toutefois, ce numéro revêt une valeur symbolique profonde, marquant l’appartenance d’un individu à une communauté nationale au sein d’un territoire précis.
Les instabilités et les frustrations ressenties par celles et ceux de nos compatriotes, qui se perçoivent comme des citoyens de seconde zone, résultent souvent de l’absence d’une relation claire entre l’individu et son pays. Le numéro d’identification personnelle, inscrit sur l’extrait de naissance, est un pilier fondamental de notre système étatique. C’est pourquoi nous avons tenu à ce que le PN–RAVEC, malgré les coûts et les délais, soit l’un des éléments fondateurs du processus de retour à l’ordre constitutionnel en République de Guinée.
Je salue l’approche de l’OIF qui a accompagné la Guinée durant cette période tumultueuse, tout en favorisant un esprit convivial et fraternel. Le 24 septembre dernier, la Guinée a été réintégrée dans la famille de la Francophonie, grâce au soutien et à la bénédiction de tous les membres de l’OIF. Cela montre que nous avons pris la bonne direction.
Je remercie Madame la Secrétaire générale, ainsi que l’ensemble du personnel de la Francophonie et des États membres, pour avoir ouvert une nouvelle voie de dialogue, prenant en compte de manière spécifique les situations propres à chaque État, au lieu de simplement imposer des sanctions pour rupture de l’ordre constitutionnel. Cette approche flexible permet une meilleure gestion des défis auxquels les États africains sont confrontés.
En ce qui concerne la digitalisation du fichier d’Etat civil, nous avons posé les bases de la reconstruction de l’État. Sans un fichier d’état civil fiable et un système d’identification, toutes les politiques publiques risquent de s’effondrer comme un château de sable.
La création de fichiers secondaires nous permettra d’améliorer la gestion des politiques sociales, en ciblant directement les plus vulnérables. Les personnes handicapées seront mieux suivies et intégrées à travers des régimes sociaux adaptés. Cela s’étendra également à la gestion des élèves et étudiants dans nos écoles, facilitant l’accompagnement des jeunes filles confrontées à des situations de vulnérabilité.
La refondation de l’État repose sur le PN–RAVEC et sa digitalisation. Cette réforme nous offre une meilleure capacité à gérer les affaires publiques. Elle contribue à résoudre les frustrations et les sentiments de déclassement en intégrant chaque individu dans un système national structuré.
Nous avons pu observer les résultats concrets de cette approche lors de la crise du Covid-19, où le gouvernement sénégalais a su distribuer des allocations à tous ses citoyens à travers le monde. Cette action a renforcé le sentiment d’appartenance nationale et contribué à la paix et à la stabilité.
Aujourd’hui, la Guinée, sous la direction du jeune Président Mamadi Doumbouya, s’engage également dans cette voie révolutionnaire, non pas à travers des slogans, mais en adoptant une stratégie résolue pour résoudre les problèmes actuels et préparer l’avenir.
Je suis heureux de partager cette vision avec mes frères et sœurs du continent africain. Ensemble, nous devons nous appuyer sur l’intelligence humaine pour trouver des solutions pratiques et renforcer l’unité, la réconciliation et la paix. La Guinée est désormais pleinement réintégrée dans la Francophonie et entend y apporter sa contribution pour faire de cet espace un lieu d’échange et de partage des meilleures pratiques.
Je souhaite la bienvenue à tous nos invités et j’encourage nos équipes techniques à échanger avec chacun d’entre vous pour tirer profit de vos expériences dans la digitalisation du fichier d’état civil.
Sur ce, au nom du Chef de l’État, je déclare ouverts les travaux des comités régionaux sur la digitalisation du fichier d’état civil, organisés par l’OIF dans notre pays.
Je vous remercie.
Nous vous prions de bien vouloir cliquer sur le lien ci-après : 02 OCTOBRE 2024 – DISCOURS DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT, AMADOU OURY BAH A FARANAH
𝑁𝑒𝑤-𝑌𝑜𝑟𝑘 𝑙𝑒 28 𝑠𝑒𝑝𝑡𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 2024
𝐌𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐔𝐧𝐢𝐞𝐬
𝐌𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝟕𝟗𝐞̀𝐦𝐞 𝐒𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞́𝐞 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐔𝐧𝐢𝐞𝐬,
𝐃𝐢𝐬𝐭𝐢𝐧𝐠𝐮𝐞́𝐬 𝐂𝐡𝐞𝐟𝐬 𝐝’𝐄́𝐭𝐚𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭,
𝐌𝐞𝐬𝐝𝐚𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐌𝐞𝐬𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐃𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐮𝐞́𝐬,
Je me tiens devant vous aujourd’hui, au nom de Son Excellence le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, Président de la République de Guinée, avec l’honneur et la responsabilité de représenter une nation engagée dans une refondation historique. Nous sommes ici pour affirmer notre détermination à redéfinir notre avenir, un avenir fondé sur la paix, la justice, et la dignité pour tous.
Nous vous prions de cliquer sur le lien ci-après : 𝑫𝒊𝒔𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅u 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆, 𝒂̀ 𝒍’𝒐𝒄𝒄𝒂𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 79𝒆̀𝒎𝒆 𝑺𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍’𝑨𝒔𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆́𝒆 𝑮𝒆́𝒏𝒆́𝒓𝒂𝒍𝒆 𝑶𝒓𝒅𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑵𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝑼𝒏𝒊𝒆𝒔
New York, le 23 septembre 2024 – En marge des travaux de la #79ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le Premier Ministre Amadou Oury BAH, Amadou Oury Bah, a réservé sa première rencontre bilatérale à la CEDEAO.
Dans une atmosphère conviviale empreinte de fraternité, le Chef du gouvernement a reçu le Président de la Commission de la Ecowas – Cedeao, Omar Alieu Touray. Le ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Guinéens de l’Étranger, Dr Morissanda Kouyaté, et l’ambassadeur réprésentant permanent de la Guinée auprès des United Nations, Paul Goa Zoumanigui, étaient présents à cette rencontre restreinte.
La CEDEAO et la Guinée réaffirment leur volonté à collaborer dans un esprit de dialogue et de compréhension mutuelle. “𝗟𝗮 𝗖𝗘𝗗𝗘𝗔𝗢 𝗲𝘀𝘁 𝗹’𝗶𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲. 𝗝𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘀 𝘃𝗲𝗻𝘂 𝗿𝗲𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗲𝗿 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ œ𝘂𝘃𝗿𝗲𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗼𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀. 𝗟𝗲 𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗮 𝗶𝗻𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲́ 𝗹𝗮 𝘃𝗼𝗹𝗼𝗻𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗮̀ 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗻𝗼𝘂𝘀 », a déclaré le Président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray.
Selon le Ministre en charge des Affaires Étrangères, Dr Morissanda Kouyaté, la délégation guinéenne a insisté sur les avancées de son programme de refondation qui implique le développement social, économique et politique. « Cette vision du Chef de l’État a été réexpliquée à la CEDEAO et les avancées dans le cadre du RAVEC (Recensement Administratif à Vocation d’État Civil) et du projet constitutionnel ont été présentées. La CEDEAO est satisfaite de la Guinée » a conclu le ministre.
𝗟’𝗮𝘂𝗱𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝘀’𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗲𝗻𝘂𝗲, 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹’𝗮𝗱𝗼𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂𝘅 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗨𝗻𝗶𝗲𝘀, 𝗱𝘂 « 𝗣𝗮𝗰𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 ». 𝗨𝗻 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗼𝗽𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝘃𝗶𝗴𝗼𝗿𝗲𝗿 𝗽𝗮𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝗳𝗼𝗿𝗺𝗲𝘀 𝗹𝗲 𝗺𝘂𝗹𝘁𝗶𝗹𝗮𝘁𝗲́𝗿𝗮𝗹𝗶𝘀𝗺𝗲.
New York, le 22 septembre 2024 – Le sommet de l’Avenir a ouvert ses travaux au siège des Nations Unies. Les Chefs d’États, de Gouvernement et Chefs de délégations des 193 États membres des Nations unies sont présents pour adopter la nouvelle alliance mondiale pour la paix, l’égalité, les défis technologiques et contre la pauvreté, les crises et tensions de tout genre.
Une forte délégation guinéenne conduite par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Amadou Oury Bah, prend part aux travaux de deux jours qui se déroulent en plénière et en commissions techniques.
Pour le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, le nouveau choix pour l’avenir de l’humanité est aussi un appel à l’action. Il reflète la volonté des peuples à revigorer les objectifs du développement durable dans l’inclusion.
En négociation depuis 18 mois, le pacte pour l’avenir privilégie le dialogue et la négociation pour résoudre les conflits mondiaux et de réformer les institutions internationales, telles que le Conseil de sécurité des Nations Unies et le système financier international.
𝗟𝗲 𝗽𝗮𝗰𝘁𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗼𝗽𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲̀𝗿𝗲. 𝗗𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝘁𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗱𝘂 𝗹𝘂𝗻𝗱𝗶 𝟮𝟯 𝘀𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟰, 𝗹𝗲 𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗔𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗢𝘂𝗿𝘆 𝗕𝗮𝗵 𝘃𝗮 𝗹𝗶𝘃𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗶𝗱𝗮𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗶𝘅.
Conakry, le 11 septembre 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Amadou Oury BAH a reçu en audience une délégation conjointe de la CEDEAO et FAO présente en Guinée qui participe à l’atelier de la validation des outils de mise en œuvre du programme régional d’aménagement intégré du Massif du Fouta Djallon, qui se tiendra du 10 au 13 septembre 2024.
La délégation, conduite par Madame Nassardje TOURE, commissaire aux affaires économiques de la CEDEAO, est venue discuter de la coopération entre la Guinée et les pays de la sous-région pour assurer la gestion durable du Massif du Fouta Djallon, une ressource essentielle pour l’approvisionnement en eau et la biodiversité de toute la région.
Selon la commissaire, cette rencontre avait pour but de « renforcer la collaboration entre la Guinée et ses partenaires pour garantir la préservation du Massif du Fouta Djallon et inscrire ce patrimoine naturel au rang de patrimoine mondial de l’UNESCO ». Elle a ensuite souligné l’importance de mobiliser des ressources techniques et financières en vue de soutenir les efforts de préservation, tout en maximisant les avantages liés aux communautés locales.
La représentante intérimaire de la FAO au Libéria, Madame Bintia Stephen Tchicaya a, pour sa part, réitéré l’engagement de son organisation à accompagner la Guinée et les autres pays de la région : « Nous sommes prêts à fournir notre expertise technique pour la gestion des bassins versants du massif et pour garantir la durabilité des actions entreprises », a-t-elle ajouté.
Pour le Chef du gouvernement, cette rencontre constitue une opportunité de renforcer les liens de coopération avec les partenaires régionaux et internationaux, en vue de protéger ce patrimoine vital pour la sous-région. Il a également insisté sur l’importance d’accélérer la signature de l’accord de siège pour formaliser le rôle de la Guinée dans la coordination des actions de préservation : « La Guinée est résolue à prendre les mesures nécessaires pour protéger le Massif du Fouta Djallon, en étroite collaboration avec ses partenaires », a-t-il affirmé.