Agriculture : Fin des Etats GĂ©nĂ©raux de l’agriculture et de l’élevage

Conakry, le 5 juillet 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a clĂŽturĂ© la premiĂšre Ă©dition des États GĂ©nĂ©raux de l’Agriculture et de l’Élevage.

Les États GĂ©nĂ©raux de l’Agriculture et de l’Élevage visent Ă  approfondir le diagnostic du secteur de l’agriculture et de l’élevage en vue d’identifier les voies et moyens garantissant un accroissement durable de la production et de la productivitĂ©, dans le but d’assurer l’autosuffisance ainsi que la sĂ©curitĂ© alimentaire et nutritionnelle des populations.

Dans son discours, le Premier ministre a soulignĂ© que l’objectif est que l’agriculture et l’élevage puissent contribuer Ă  hauteur de prĂšs de 50 % du PIB pour la croissance Ă©conomique : « Cela doit ĂȘtre un objectif rĂ©aliste. Parce que, comme disent les experts de la Banque mondiale, la GuinĂ©e rĂ©alise un taux de croissance Ă©conomique de 4 % », a-t-il rappelĂ©.

Par la suite, il a prĂ©cisĂ© que les 4 %, sans rien faire, peuvent ĂȘtre atteints : « Donc, donnons-nous les moyens d’avoir 10 %. Et ce sont ces 10 % de croissance de maniĂšre durable qui feront qu’à moyen terme nous allons inverser la courbe de la pauvretĂ©, et c’est par le secteur agricole que nous pouvons rĂ©ussir cela », ajoute-t-il.

Pour finir, il a indiquĂ© que dĂšs les prochains jours, il va mettre en place deux comitĂ©s mensuels : « Un comitĂ© chargĂ© du dĂ©veloppement durable et du capital humain, et un autre comitĂ© chargĂ© des finances publiques et des rĂ©formes, afin que de maniĂšre structurĂ©e l’ensemble des interventions des ministĂšres sectoriels puissent se retrouver en phase dans une dynamique collective et avancer ensemble ».

Le Premier ministre a prĂ©sidĂ© la confĂ©rence des Ambassadeurs et chefs d’agence de coopĂ©ration en poste en GuinĂ©e pour la crĂ©ation d’un Institut de dĂ©veloppement

Conakry, le 05 juillet 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a prĂ©sidĂ© la ConfĂ©rence des Ambassadeurs et Chefs d’Agences de CoopĂ©ration en poste Ă  Conakry sur le projet de crĂ©ation de l’Institut International de DĂ©veloppement de la CoopĂ©ration Sud-Sud et Triangulaire.

L’Institut International de DĂ©veloppement de la CoopĂ©ration Sud-Sud et Triangulaire aura pour vocation d’aider les pays en dĂ©veloppement, notamment les pays les moins avancĂ©s, Ă  atteindre leur autonomie individuelle et collective, ainsi que leur dĂ©veloppement durable et inclusif dans un contexte de changement et de crise multiples.

Le Ministre du Plan et de la CoopĂ©ration internationale, a dans son discours soulignĂ© que ce projet est une initiative du gouvernement de la RĂ©publique de GuinĂ©e, qui a Ă©mergĂ© Ă  la suite de la deuxiĂšme confĂ©rence des Nations Unies de la CoopĂ©ration Sud-Sud, tenue en mars 2019 Ă  Buenos Aires. Depuis lors, le gouvernement guinĂ©en s’est engagĂ© sans relĂąche et avec succĂšs dans une campagne de plaidoyers Ă  travers le monde pour mobiliser la communautĂ© internationale en faveur de cet institut.

Le Premier ministre a rappelĂ© que de par son histoire, la GuinĂ©e a Ă©tĂ© le pays qui a montrĂ© la voie Ă  beaucoup d’autres pour l’accession Ă  l’indĂ©pendance parmi les pays francophones. La GuinĂ©e a Ă©galement payĂ© un lourd tribut pour l’accompagnement de tous les mouvements de libĂ©ration et de dĂ©colonisation en Afrique. « Il est trĂšs important de souligner », poursuit- il, « que malgrĂ© tout cela, il y a une certaine injustice Ă  l’Ă©gard de la GuinĂ©e depuis un certain temps ».

« D’oĂč la volontĂ© du gouvernement guinĂ©en de solliciter la crĂ©ation de l’Institut de CoopĂ©ration Sud-Sud et Triangulaire Ă  Conakry, pour se rĂ©concilier avec son histoire et aussi pour rendre hommage Ă  tous ceux et celles qui, pendant plusieurs dĂ©cennies, se sont sacrifiĂ©s pour la promotion de l’indĂ©pendance, des droits des peuples et Ă©galement pour la coopĂ©ration entre les pays du Sud, afin de mieux promouvoir des Ă©conomies plus fortes et rĂ©silientes », dit-il.

M. Amadou Oury BAH, a notĂ© que le monde actuel est dans un contexte particuliĂšrement nouveau. L’hĂ©ritage de la fin de la Seconde Guerre mondiale est en train de s’estomper dans les esprits. D’oĂč des bouleversements, parfois des replis identitaires de beaucoup de pays qui remettent en cause l’ordre mondial tel qu’il a Ă©tĂ© perçu au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La coopĂ©ration Sud-Sud et triangulaire pourrait ĂȘtre une rĂ©ponse Ă  un nouveau contexte international qui se profile sous nos yeux.

Le Premier ministre a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie d’ouverture de l’atelier de validation du deuxiĂšme rapport national volontaire (RNV2024)

Conakry, le 4 juillet 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, accompagnĂ© de quelques membres du gouvernement, a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie d’ouverture de l’atelier de validation du deuxiĂšme Rapport National Volontaire (RNV2024) sur la mise en Ɠuvre des Objectifs de DĂ©veloppement Durable (ODD), en RĂ©publique de GuinĂ©e, dans un complexe hĂŽtelier.

Sous la coordination du ministĂšre du plan et de la coopĂ©ration internationale, l’élaboration du Rapport National Volontaire (RNV2024) sur la mise en Ɠuvre des ODD, est le fruit des efforts concertĂ©s pour Ă©valuer les progrĂšs rĂ©alisĂ©s, identifier les dĂ©fis persistants et tracer la voie Ă  suivre pour atteindre les objectifs. Ce rapport montre les importants progrĂšs rĂ©alisĂ©s en lien avec les thĂ©matiques : Peuple, ProspĂ©ritĂ©, PlanĂšte, Paix et Partenariats.

La ReprĂ©sentante rĂ©sidente du SystĂšme des Nations unies, en GuinĂ©e a dans son discours, rassurĂ© que le systĂšme des Nations Unies, unis dans l’action, ne rĂ©amĂ©nagera pas ses efforts pour soutenir le processus de dĂ©veloppement en GuinĂ©e, au service des populations, Ă  travers le nouveau plan 4 de coopĂ©ration couvrant la pĂ©riode 2024-2028 : « Depuis le sommet sur les ODD de septembre 2023, la GuinĂ©e a soutenu les transitions clĂ©s identifiĂ©es par le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies en tant qu’Ă©lĂ©ments catalyseurs et multiplicateurs pour la rĂ©alisation des ODD ».

Le Ministre du Plan et de la CoopĂ©ration a rappelĂ© que l’examen national volontaire a permis d’identifier les dĂ©fis majeurs Ă  relever pour l’atteinte des objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD) et de tracer les perspectives. Les effets du changement climatique, les inĂ©galitĂ©s sociales et Ă©conomiques, et les contraintes financiĂšres sont autant d’obstacles Ă  surmonter : « Pour relever ces dĂ©fis, la GuinĂ©e a prĂ©sentĂ© son plan de sauvetage des ODD lors du Sommet sur les
ODD en 2023 », a-t-il souligné.

Poursuivant, il a prĂ©cisĂ© que ce plan est basĂ© sur les rĂ©sultats du processus de localisation des ODD tant au niveau central, qu’au niveau local, en vue de renforcer la planification et les stratĂ©gies axĂ©es sur les ODD pour les cinq annĂ©es Ă  venir, en retenant trois domaines prioritaires en particulier : la croissance Ă©conomique durable, la bonne gouvernance et le capital humain – emplois dĂ©cents et employabilitĂ©.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a dans son discours indiquĂ© que cet atelier vise Ă  rĂ©affirmer notre volontĂ© commune de rĂ©pondre aux enjeux cruciaux de notre temps, notamment : (i) la lutte contre la pauvretĂ©, (ii) la prĂ©servation de notre environnement et (iii) la construction d’une sociĂ©tĂ© plus inclusive.

« Le RNV2024 est le reflet de nos actions, de nos actions, de nos progrÚs, mais aussi de nos défis persistants. Il témoigne de notre engagement à ne laisser personne pour compte », dit-il.

En validant ce rapport, a précisé le Chef du Gouvernement : « nous ne validons pas un simple document, mais nous réaffirmons notre engagement envers les principes du développement durable ».

Selon lui, c’est un signal fort que la GuinĂ©e envoie Ă  la CommunautĂ© internationale. Ce signal est clair poursuit-il : « la GuinĂ©e est rĂ©solue Ă  jouer son rĂŽle sur la scĂšne mondiale et Ă  contribuer activement aux efforts globaux pour un avenir meilleur ».

 

Agriculture : Le Premier ministre prĂ©side la cĂ©rĂ©monie d’ouverture de la premiĂšre Ă©dition des États gĂ©nĂ©raux de l’agriculture et de l’élevage

Conakry, le 3 juillet 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie d’ouverture de la premiĂšre Ă©dition des États GĂ©nĂ©raux de l’Agriculture et de l’Élevage, en prĂ©sence du prĂ©sident du CNT, du ministre secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la PrĂ©sidence, du ministre directeur de cabinet de la PrĂ©sidence, du prĂ©sident de la HAC, des membres du Gouvernement, des reprĂ©sentants des corps diplomatiques ainsi que des partenaires techniques au dĂ©veloppement.

OrganisĂ©s sous le thĂšme : « Comment traduire le potentiel agropastoral de la GuinĂ©e en levier pour l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle », les États GĂ©nĂ©raux de l’Agriculture et de l’Élevage visent Ă  approfondir le diagnostic du secteur de l’agriculture et de l’élevage en vue d’identifier les voies et moyens garantissant un accroissement durable de la production et de la productivitĂ© dans le but d’assurer l’autosuffisance, ainsi que la sĂ©curitĂ© alimentaire et nutritionnelle des populations.

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, FĂ©lix LAMAH, a indiquĂ© que la GuinĂ©e, de par la diversitĂ© de son climat et ses Ă©cosystĂšmes, est un pays Ă©minemment agricole, avec une pluviomĂ©trie comprise entre 1300 et 4000 millimĂštres d’eau par an, un potentiel en terres arables Ă©valuĂ© Ă  13 700 000 hectares, soit 56 % du territoire national, un cheptel estimĂ© Ă  8 millions de bovins, 7 millions de petits ruminants, d’autres filiĂšres animales porteuses, porcines, avicoles, apicoles, et de nombreux cours d’eau faisant de la GuinĂ©e le chĂąteau d’eau de l’Afrique de l’Ouest.

« En plus de sa position gĂ©ographique et de son ouverture sur l’ocĂ©an et le monde avec plus de 300 kilomĂštres de cĂŽte maritime, notre beau pays, la GuinĂ©e, prĂ©sente des multiples opportunitĂ©s. En dĂ©pit de cet immense potentiel et des Ă©normes efforts consentis depuis l’indĂ©pendance, le secteur agro-pastoral peine Ă  atteindre les objectifs d’autosuffisance, de sĂ©curitĂ© alimentaire et de rĂ©duction de la pauvreté  D’autres pays l’ont fait et l’ont rĂ©ussi. Pourquoi pas nous ? », ajoute-t-il.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a rappelĂ© que d’aprĂšs les statistiques de la Banque mondiale, la contribution du secteur agro-pastoral au PIB de la RĂ©publique de GuinĂ©e est de 19 %.

« Ces 19 % s’avĂšrent une dĂ©ception pour toute la communautĂ© nationale. Par nos atouts, et de par ce que Dieu nous a donnĂ©, des terres arables, des plaines, de l’eau, une main-d’Ɠuvre, nous ne pouvons pas nous contenter d’une contribution qui n’atteint pas 20 % du PIB », dĂ©plore-t-il.

Par la suite, le Chef du Gouvernement a notĂ© que l’accroissement de la filiĂšre agricole est un enjeu capital et c’est la raison pour laquelle le PrĂ©sident de la RĂ©publique, dĂšs aprĂšs le 5 septembre 2021, a tout mis en Ɠuvre pour affecter des ressources avoisinant 200 % Ă  ce secteur pour rompre cette fatalitĂ© qui fait que la GuinĂ©e, malgrĂ© tout ses atouts, n’est pas parvenue Ă  faire de son agriculture un moteur de croissance de l’État : « Pour mieux connaĂźtre ce pays, je vous recommande la lecture d’un ouvrage publiĂ© dans les annĂ©es 1950 par l’ancien gouverneur français, M. Roland PrĂ©. Ce livre est intitulĂ© “L’avenir de la GuinĂ©e” », recommande-t-il.

Il prĂ©cise que pendant les annĂ©es 50, la GuinĂ©e Ă©tait le pays qui, de par ses rĂ©alisations dans le secteur agricole et agro-pastoral, Ă©tait la locomotive en Afrique de l’Ouest et dans tous les États qui composaient l’ancienne Afrique occidentale française. Cette rĂ©alitĂ© Ă©tait un atout qui faisait de la GuinĂ©e un pilier sur lequel les populations post-africaines pouvaient s’appuyer pour rĂ©soudre les problĂšmes de pauvretĂ© et de sĂ©curité alimentaire.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a reçu l’administrateur du FMI pour la GuinĂ©e et 22 autres pays Africains

Conakry, le 2 juillet 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu en audience Monsieur Regis O, N’Sonde, Administrateur du FIM pour la GuinĂ©e et 22 autres pays africains, au palais de la Colombe.

Les deux hommes ont échangé sur des perspectives de coopération entre le FMI et la République de Guinée.

A la sortie de l’audience M. Monsieur Regis O, N’Sonde a dĂ©clarĂ© : « (
) Nous avons recueilli les conseils et les instructions de Monsieur le Premier ministre qui nous a fait honneur de nous exposer sa vision, notamment dans le domaine Ă©conomique. Nous avons pris bonne note de ses instructions
 Il est important d’expliquer que le type de coopĂ©ration entre le FMI et un pays membre est dĂ©fini par le pays membre lui-mĂȘme. Nous avons compris de notre entretien avec son Excellence M. le Premier ministre que la vision y est trĂšs claire et que nous avons bon espoir que la GuinĂ©e ira de l’avant. Le type de coopĂ©ration entre la GuinĂ©e et le FMI sera dĂ©fini par les autoritĂ©s guinĂ©ennes. Nous avons expliquĂ© Ă  son Excellence M. le Premier ministre que le FMI reste disponible Ă  ses pays membres dans les situations d’urgence comme dans les situations d’effort pour s’attaquer aux dĂ©fis structurels qui se posent aux Ă©conomies des pays membres ».

Boké : Le Premier ministre a procédé au lancement officiel des activités du fonds du développement économique local (FODEL)

BokĂ©, le 1er juillet 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie de signature de deux documents majeurs entre le ministĂšre de l’Administration du territoire et celui des mines : un arrĂȘtĂ© conjoint marquant le lancement officiel du Fonds de DĂ©veloppement Économique Local (FODEL), destinĂ© aux communes impactĂ©es par l’exploitation miniĂšre, et une convention de dĂ©veloppement engageant les sociĂ©tĂ©s miniĂšres et les communautĂ©s sur les projets Ă  mettre en Ɠuvre.

Le FODEL reprĂ©sente pour les collectivitĂ©s locales qui subissent de prĂšs ou de loin les impacts des actions des compagnies miniĂšres, la contribution au dĂ©veloppement Local (CDL), une sorte de compensation financiĂšre pour amĂ©liorer le cadre et les conditions de vie des populations qui sont concernĂ©es par les activitĂ©s d’exploitation de nos ressources miniĂšres.

Lors de la cĂ©rĂ©monie de signatures , le Directeur GĂ©nĂ©ral de l’ANAFIC a soulignĂ© l’importance de la responsabilitĂ© de son agence dans la gestion efficace des ressources du FODEL, conformĂ©ment Ă  l’article 130 du code minier. Il s’agit de garantir que chaque franc investi contribue rĂ©ellement Ă  amĂ©liorer les conditions de vie des communautĂ©s locales.

Le ministre des Mines et de la GĂ©ologie a annoncĂ© que les contributions des sociĂ©tĂ©s miniĂšres pour les annĂ©es 2021-2022 s’Ă©lĂšvent Ă  258 milliards 240 millions 590 mille 404 francs guinĂ©ens, pour l’ensemble des communautĂ©s impactĂ©es. Ces fonds seront gĂ©rĂ©s avec de nouveaux mĂ©canismes de gouvernance pour soutenir le dĂ©veloppement Ă©conomique des zones miniĂšres Ă  travers des infrastructures socio-Ă©conomiques et des activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenus pour les jeunes et les femmes.

Pour le ministre de l’Administration du Territoire, cette signature est stratĂ©gique car elle renforce la gouvernance locale participative et favorise un dĂ©veloppement inclusif des collectivitĂ©s locales en harmonie avec les sociĂ©tĂ©s miniĂšres.

Le Premier ministre a soulignĂ© que le lancement du FODEL marque une Ă©tape cruciale vers une dĂ©centralisation effective en GuinĂ©e, soulignant l’engagement du PrĂ©sident de la RĂ©publique pour une gestion rigoureuse, transparente et traçable par l’ANAFIC. Ce fonds est un outil clĂ© pour redistribuer Ă©quitablement les richesses nationales et soutenir le dĂ©veloppement durable des communes.

Poursuivant, le Chef du Gouvernement a indiquĂ©, que la lettre de mission qu’il a reçue l’indique trois piliers : le social, l’Ă©conomique et le politique. Le social, c’est-Ă -dire prendre en compte les attentes. Et, les besoins des populations ne peuvent pas ĂȘtre effectifs sans un accompagnement en termes de moyens humains, financiers et techniques : « Le FODEL est un exemple qui permet de dire que sur l’aspect social, nous avons un outil, une possibilitĂ© que les populations se sentent directement concernĂ©es par la gouvernance de leur pays », ajoute-t-il.

Il a Ă©galement soulignĂ© l’importance du pilier Ă©conomique, qui consiste Ă  utiliser les ressources gĂ©nĂ©rĂ©es par l’exploitation miniĂšre pour soutenir les populations impactĂ©es Ă  travers des institutions et des mĂ©canismes de gestion efficaces.

« Ce n’est pas un don que l’État leur accorde, c’est un droit qu’ils exercent Ă  travers, bien entendu, des outils, des instruments, des institutions de gestion permettant une meilleure traçabilitĂ© et une plus grande efficacitĂ© », a-t-il conclu.

SantĂ© : Le Premier ministre a reçu une dĂ©lĂ©gation du bureau rĂ©gional de L’OMS.

Conakry, le 28 juin 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu en audience une dĂ©lĂ©gation du bureau rĂ©gional de l’OMS, dirigĂ©e par le Dr Jean-Marie Kipela, reprĂ©sentant de l’OMS en GuinĂ©e.

La mission séjourne en Guinée dans le cadre du renforcement de la sécurité sanitaire et la lutte contre les urgences de santé publique notamment les épidémies.

À la sortie de l’audience, le Dr Jean-Marie Kipela a dĂ©clarĂ© : « L’OMS a dĂ©fini trois initiatives phares pour renforcer la lutte contre les urgences de santĂ© publique dans la rĂ©gion africaine. Ces initiatives concernent la prĂ©paration, la dĂ©tection et la rĂ©ponse aux urgences sanitaires. Comme vous le savez, le pays a dĂ©veloppĂ© un plan d’action nationale pour la sĂ©curitĂ© sanitaire d’une durĂ©e de cinq ans. »

Poursuivant, il a soulignĂ© que la mission va Ă©laborer une feuille de route pour dĂ©terminer les activitĂ©s prioritaires. Cette feuille de route sera mise en Ɠuvre pendant les deux premiĂšres annĂ©es pour renforcer tout ce qui est liĂ© Ă  la prĂ©paration, Ă  la dĂ©tection et Ă  la rĂ©ponse aux urgences sanitaires.

« Nous allons d’abord renforcer la coordination, mettre en place des experts en ressources humaines ou une Ă©quipe d’environ 30 Ă  50 personnes qui seront formĂ©es comme experts. Il y a des modules de formation. La GuinĂ©e, avec l’expĂ©rience de la gestion de l’épidĂ©mie d’Ebola, a appuyĂ© d’autres pays, comme la RDC, dans la rĂ©ponse aux Ă©pidĂ©mies d’Ebola dans le Sud-Kivu », a-t-il ajoutĂ©.

Le Premier ministre Ă©change avec Quantum Solutions pour l’amĂ©lioration des infrastructures sanitaires en GuinĂ©e

Conakry, le 27 juin 2024 – Le Premier ministre a reçu en audience monsieur Alvaro Hachuel, Directeur d’affaires pour la partie bĂątiments de Quantum Solutions, au palais de la colombe.

Les Ă©changes ont portĂ© sur le transfert du savoir-faire de Quantum Solutions pour la construction et la rĂ©novation des hĂŽpitaux guinĂ©ens, afin d’offrir des soins de qualitĂ© Ă  la population locale et rĂ©gionale.

À la sortie de l’audience, M. Alvaro Hachuel a dĂ©clarĂ© : « Nous sommes lĂ  dans le cadre d’une rĂ©activitĂ© pour pouvoir faire le transfert de toutes nos connaissances, notre savoir-faire. Lors des constructions des bĂątiments si importants comme le CHU, nous souhaitons offrir un service de qualitĂ© dans la construction des infrastructures sanitaires en RĂ©publique de GuinĂ©e. Certains hĂŽpitaux sont dans un Ă©tat prĂ©caire. Mais le Gouvernement est en train de faire des efforts pour leur rĂ©novation. Il faut aller davantage au-delĂ , en mettant en place un hĂŽpital de rĂ©fĂ©rence et permettre Ă  la population guinĂ©enne ainsi qu’à celle de la rĂ©gion de se soigner sur place.

Nous sommes prĂȘts Ă  relever ce dĂ©fi. Notre atout, c’est notre expertise en termes de proposition de projets, mais aussi et surtout une structuration de financement qui va permettre de mettre trĂšs rapidement sur place un tel projet sur fonds projet avec l’accord du pouvoir public. »

Le Premier ministre assiste Ă  la cĂ©lĂ©bration du 248Ăšme anniversaire de l’IndĂ©pendance des Etats-Unis

Conakry, le 27 juin 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a pris part Ă  la cĂ©lĂ©bration du 248Ăšme anniversaire de l’indĂ©pendance des États-Unis, en prĂ©sence des membres du Gouvernement, du CNT, de son cabinet, des reprĂ©sentants des corps diplomatiques et consulaires, ainsi que des acteurs des organisations de la sociĂ©tĂ© civile.

Dans son discours de bienvenue, S.E. Troy Fitrell, Ambassadeur des États-Unis en GuinĂ©e, a exprimĂ© sa gratitude aux membres du gouvernement ainsi qu’aux autres personnalitĂ©s prĂ©sentes Ă  la cĂ©rĂ©monie : « Cela tĂ©moigne du partenariat durable qui existe entre nos deux nations», a-t-il ajoutĂ©.

Il a ensuite soulignĂ© que les États-Unis sont guidĂ©s par les valeurs fondamentales qui ont façonnĂ© leur nation Ă  travers leur victoire et les dĂ©fis en termes de leur libertĂ©, d’égalitĂ© et de dĂ©mocratie : « Les fondateurs de notre nation ont conçu un gouvernement responsable envers ses citoyens, un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, garantissant la libertĂ© et la justice pour tous. Ces principes unissent notre pays et font de nous un partenaire fiable pour les nations du monde entier. » a prĂ©cisĂ© le diplomate amĂ©ricain.

Cérémonie de lancement de la 2Úme édition du Forum des Mines et du Développement (FOMIDE)

Conakry, le 27 juin 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Amadou Oury BAH, a prĂ©sidĂ© la cĂ©rĂ©monie de lancement de la 2Ăšme Ă©dition du Forum des mines et du dĂ©veloppement (FOMIDE).
Le FOMIDE, organisĂ© sous le thĂšme « Transformation durable des ressources : Ă©tat des lieux, solutions et perspectives », offre une plateforme d’échange sur les enjeux, les pratiques, les innovations et les perspectives d’exploitation responsable et durable des ressources miniĂšres en RĂ©publique de GuinĂ©e.
Le Chef du Gouvernement dans son discours a soulignĂ© l’importance de dĂ©bats constructifs et responsables concernant toutes les activitĂ©s de la vie nationale, prĂ©cisant que les questions actuelles ne doivent pas ĂȘtre laissĂ©es Ă  une petite poignĂ©e d’individus, aussi bien intentionnĂ©s soient-ils. Il a remerciĂ© les organisateurs du FOMIDE pour avoir créé cet espace de discussion publique pour des sujets habituellement rĂ©servĂ©s aux cabinets d’avocats ou aux ministĂšres.
En Ă©voquant l’un des plus grands projets miniers au monde, le projet Simandou, le Chef du Gouvernement a soulignĂ© que ce projet reprĂ©sente une opportunitĂ© de dĂ©veloppement durable et d’intĂ©gration des populations.
« C’est une initiative structurante qui impactera positivement la vie Ă©conomique des populations, favorisant ainsi la crĂ©ation d’emplois et le dĂ©veloppement Ă©conomique local », dit-il.
Concernant l’impact des travaux miniers sur l’environnement, il a prĂ©cisĂ© que les compagnies payent des taxes, donnent des revenus Ă  la puissance publique par rapport Ă  l’exploitation : «(
) Mais ce que nous constatons, il n’y a rien
 Oui ou non ? Cela veut dire que la responsabilitĂ© collective est engagĂ©e, la responsabilitĂ© de l’administration est engagĂ©e, et les collectivitĂ©s locales doivent ĂȘtre directement impliquĂ©es pour que la restauration de l’environnement soit prise avec le plus d’exigence et de rigueur par le ministĂšre de l’Environnement et du DĂ©veloppement durable. Sinon, nous laisserons derriĂšre nous un dĂ©sert », ajoute-t-il.
Cette deuxiĂšme Ă©dition se tient du 27 au 28 juin et rassemblera des reprĂ©sentants du gouvernement, des experts en durabilitĂ©, des ONG et d’autres parties prenantes pour dĂ©battre des grands enjeux du secteur minier.