Conakry, le 3 décembre 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé la célébration de la Journée internationale des personnes en situation de handicap, au chapiteau.
Cette journée vise à rappeler l’importance d’une société véritablement inclusive, à mettre en lumière les défis auxquels font face les personnes en situation de handicap et à renforcer les engagements publics pour leur participation pleine et entière au développement national.
« Au lendemain de la célébration du 3 décembre 2024, l’installation d’une rampe d’accès à la Primature, suivie de l’instruction donnée à l’ensemble des départements ministériels d’en faire autant, illustre la volonté du Gouvernement envers notre entité », a indiqué dans son discours M. Moustapha M. Kaba, personne en situation de handicap.
M. Ousmane Diané, porte-parole de la FEGUIPAH, a souligné que les réformes conduites sous l’impulsion du Président de la République doivent être accompagnées d’une accélération de l’éducation inclusive, de l’insertion professionnelle, de l’accessibilité des infrastructures et de l’application d’un quota dans la fonction publique, afin de permettre aux personnes handicapées de participer pleinement au développement national.
La ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables a rappelé qu’en dédiant 72 heures à cette cause, le Gouvernement réaffirme que l’inclusion sociale n’est pas un slogan mais une exigence nationale. Poursuivant, elle a précisé que des réformes majeures ont été engagées, allant de l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la mobilité adaptée, jusqu’à l’appareillage orthopédique, la distribution d’aides techniques et la prise en compte du handicap dans la vision nationale Simandou 2040.
Le Premier ministre a réitéré que la célébration de cette journée est un appel renouvelé à l’inclusion, à la dignité et à l’espoir. Parlant de l’installation de la rampe d’accès à la Primature et de l’instruction donnée aux ministères d’en faire autant, le Chef du Gouvernement a précisé que cela « témoigne de la volonté du Gouvernement de traduire l’inclusion en actions concrètes ».
Amadou Oury Bah a rappelé la responsabilité constitutionnelle de l’État d’assurer l’accès à l’éducation, à la santé et à un accompagnement spécialisé pour les personnes handicapées, tout en reconnaissant que les infrastructures actuelles restent insuffisantes. Il a appelé à une action concertée pour développer des écoles spécialisées, former des encadreurs et renforcer l’appui social, notamment à travers le registre social unifié.