Conakry, le 3 juin 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, accompagnĂ© des ministres de lâĂconomie et du Budget, a reçu en audience une dĂ©lĂ©gation de la Banque mondiale dirigĂ©e par Harold TAVARES Administrateur du Goupe Afrique II.
Cette rencontre sâinscrivait dans le cadre du renforcement du partenariat stratĂ©gique entre la RĂ©publique de GuinĂ©e et la Banque mondiale.
La rencontre a Ă©tĂ© lâoccasion pour les deux parties dâĂ©changer sur des thĂ©matiques majeures telles que lâĂ©conomie, lâenvironnement, lâĂ©nergie, ainsi que la gouvernance financiĂšre. M. Harold TAVARES a saluĂ© la performance de la GuinĂ©e en matiĂšre dâabsorption des financements, en soulignant que le pays affiche une capacitĂ© dâexĂ©cution jugĂ©e satisfaisante dans un contexte global complexe.
Sâexprimant au nom du Gouvernement, le Premier ministre a rĂ©affirmĂ© lâengagement de la GuinĂ©e Ă maintenir une discipline rigoureuse dans la mise en Ćuvre des projets financĂ©s, quâils le soient par des partenaires techniques et financiers ou sur ressources propres.
« Lâobjectif fixĂ©, câest 75 %. Nous allons implĂ©menter les mĂȘmes mĂ©canismes pour tous les projets Ă financement du Budget National de DĂ©veloppement avec la mĂȘme rigueur et les critĂšres de performance, car trĂšs souvent on est laxiste quand il sâagit du Budget National de DĂ©veloppement », a-t-il dĂ©clarĂ©.
Cette approche, selon le Chef du Gouvernement, vise Ă harmoniser les standards de gestion pour amĂ©liorer la capacitĂ© dâabsorption et accĂ©lĂ©rer la rĂ©alisation des projets dâimpact.
M. Amadou Oury BAH a insisté sur la pertinence du programme en cours avec le Fonds monétaire international, le qualifiant de socle de stabilité macroéconomique.
« Le programme avec le Fonds monĂ©taire est une nĂ©cessitĂ© absolue… Pour assurer une meilleure politique de gouvernance financiĂšre et Ă©conomique de notre pays⊠», a-t-il expliquĂ©.
Ăvoquant les perspectives macroĂ©conomiques, le Chef du Gouvernement a soulignĂ© que le Produit IntĂ©rieur Brut de la GuinĂ©e devrait enregistrer un taux de croissance Ă deux chiffres dâici fin 2025. Cette ambition, selon lui, nĂ©cessite une diversification accrue des pĂŽles Ă©conomiques grĂące Ă lâappui budgĂ©taire et Ă une gestion plus rigoureuse des ressources.
« [âŠ]. tels sont nos objectifs et notre vision », a-t-il conclu,