Le Premier ministre de la RĂ©publique du SĂ©nĂ©gal, Monsieur Ousmane Sonko, est depuis cet aprĂšs-midi en sĂ©jour de travail et dâamitiĂ© Ă Conakry, en RĂ©publique de GuinĂ©e.
à cette occasion, son homologue guinéen a offert un dßner en son honneur.
Une rencontre Ă la faveur de laquelle le Premier ministre Amadou Oury BAH a transmis les salutations et les vĆux de succĂšs du Chef de lâĂtat, GĂ©nĂ©ral Mamadi Doumbouya, Ă son homologue sĂ©nĂ©galais et Ă la forte dĂ©lĂ©gation qui lâaccompagne.
Amadou Oury BAH a indiquĂ© que ce sĂ©jour de travail de M. Sonko est lâoccasion de raffermir les liens de solidaritĂ© et de coopĂ©ration entre nos deux peuples, qui sont des peuples frĂšres.
« Les deux peuples, le SĂ©nĂ©gal et la GuinĂ©e, câest pratiquement la mĂȘme histoire.
Je suis personnellement le symbole de cette symbiose, puisque je suis aussi largement du Sénégal », a laissé entendre BAH Oury.
De son cĂŽtĂ©, M. Sonko a rĂ©itĂ©rĂ© lâengagement de son gouvernement Ă renforcer les liens dâamitiĂ© et de coopĂ©ration entre les deux pays frĂšres.
« Je suis ici chez moi. Je ne viens pas en tant que SĂ©nĂ©galais. Je nâai jamais cru sĂ©rieusement aux frontiĂšres artificielles qui nous ont Ă©tĂ© imposĂ©es, mĂȘme si on doit faire avec, Ă partir du moment oĂč, lâannĂ©e des indĂ©pendances, nous avons convenu de les maintenir dans un souci simplement de rationalitĂ© et dâorganisation », a soutenu le Premier ministre sĂ©nĂ©galais.
Rappelant les relations excellentes qui se manifestent dâabord par le bon flux des populations de part et dâautre, il souligne que, pour lui, les communautĂ©s guinĂ©ennes Ă©tablies au SĂ©nĂ©gal depuis des dĂ©cennies maintenant, et les communautĂ©s sĂ©nĂ©galaises Ă©tablies en GuinĂ©e depuis autant de temps, ne se considĂšrent pas comme Ă©tant des populations de nations diffĂ©rentes.
« Je suis là particuliÚrement pour continuer à consolider ces relations dans le sens bien compris du renforcement des actes de coopération économique », précise Ousmane Sonko.
Il poursuit en disant : « Ma conviction, câest quâensemble, en mutualisant nos efforts, nos ressources, nos expĂ©riences, nous pourrons faire Ă©normĂ©ment plus que ce que nous avons fait jusquâĂ prĂ©sent. »