FEMUA 2025 : LE PREMIER MINISTRE REMET LE DRAPEAU NATIONAL AUX ARTISTES ET ARTISANS GUINÉENS

Conakry, le 11 avril 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu en audience une délégation du ministère de la Culture composée d’artistes et d’artisans, qui représenteront la Guinée en Côte d’Ivoire à l’occasion de la 17ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

À la veille de son départ, la délégation est venue recevoir, des mains du Chef du Gouvernement, le drapeau national, ainsi que ses orientations et encouragements officiels.

Dans son intervention, le Chef de Cabinet du ministère de la Culture a souligné que l’objectif de cette rencontre avec le Premier ministre est de montrer, aux acteurs du monde culturel, l’attention particulière que les autorités accordent à la culture. Il a également précisé que la Guinée est le pays invité d’honneur de cette 17ème édition du FEMUA, ce qui témoigne de l’ampleur du défi à relever.

Le Premier ministre a salué cette mobilisation et réaffirmé son soutien à la délégation, soulignant que la Guinée compte sur ses artistes et artisans pour faire rayonner la richesse de sa culture, la diversité de son artisanat et la valeur de son patrimoine à l’international.

LE PREMIER MINISTRE PRÉSIDE LA CÉRÉMONIE DE CLÔTURE DU FORUM INTERNATIONAL DES SECRÉTARIATS GÉNÉRAUX DU GOUVERNEMENT

Conakry, le 11 avril 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, accompagné du Président du CNT, a présidé la cérémonie de clôture de la toute première édition du Forum international des Secrétariats généraux du Gouvernement, dans un complexe hôtelier de Kaloum.

Placée sous le thème : « Quel est le rôle des Secrétaires généraux du Gouvernement dans la continuité de l’action de l’État ? », cette rencontre s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, qui fait de la refondation de l’État un axe stratégique majeur. Une refondation qui repose notamment sur la qualification des ressources humaines de l’administration publique.

Ce forum a réuni des délégations venues de douze pays : le Burkina Faso, le Congo, la Côte d’Ivoire, la France, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, Haïti, le Mali, le Maroc, la République Démocratique du Congo et le Tchad.

Dans son intervention, le Ministre Secrétaire général du Gouvernement est revenu sur le déroulement des travaux, précisant que six ateliers thématiques ont permis d’aborder des sujets clés tels que la modernisation du travail gouvernemental, la gestion des archives, la réglementation, la logistique, ainsi que les outils normatifs à la disposition des Secrétariats généraux : « Les restitutions issues de ces ateliers ont permis d’identifier, à travers les différentes expériences nationales, les disparités, les convergences ainsi que les défis communs à relever », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a salué l’initiative qu’il a qualifiée d’« innovante », soulignant son importance pour une meilleure coordination des politiques publiques et une plus grande efficacité de l’action gouvernementale.

« En termes d’organisation, de méthode, d’implication des équipes et de conservation de la mémoire administrative, il nous faut faire en sorte que nos échecs d’aujourd’hui préparent les succès de demain », a-t-il affirmé.

En conclusion, il a encouragé les Ministres Secrétaires généraux du Gouvernement à inscrire cette dynamique dans la durée : « Chaque pays rencontre des difficultés dans son organisation. Il serait pertinent de les partager afin d’identifier ensemble les meilleures approches pour progresser collectivement. »

RETROUR À L’ORDRE CONSTITUTIONNEL : LE PREMIER MINISTRE REÇOIT UNE MISSION TECHNIQUE DE LA CEDEAO

Conakry, 11 avril 2025 – Le Premier ministre a reçu une mission technique de la CEDEAO, conduite par le Représentant résident de l’organisation en Guinée.

Placée sous la conduite du Chargé aux affaires politiques, paix et sécurité, la mission séjourne à Conakry dans le cadre de l’appui au processus de transition et du retour à l’ordre constitutionnel.

« Nous sommes une équipe technique de la CEDEAO, présente pour organiser une table ronde visant à mobiliser un appui financier en faveur de la Guinée. Cette mission nous permet également d’évaluer les besoins techniques du pays et de voir dans quelle mesure la CEDEAO peut renforcer son accompagnement tout au long du processus de transition », a-t-il introduit.

Il a salué le positionnement panafricain de la Guinée, qui va dans le sens de l’intégration, soulignant qu’un chronogramme avait été convenu entre les deux parties, avec une échéance initialement fixée à décembre 2024. Il a également reconnu des contraintes objectives liées à la mobilisation des ressources, tout en rassurant que la CEDEAO reste mobilisée pour un appui technique.

En retour, le Premier ministre a exprimé l’importance qu’il accorde à cette visite, estimant qu’elle s’inscrit dans le rôle essentiel dévolu à sa mission.

Parlant du retour à l’ordre constitutionnel, il a été clair sur l’engagement du Gouvernement à accélérer le processus: « Nous n’avons pas l’intention de tergiverser sur la question. La volonté d’aller de l’avant est essentielle. Nous ne le faisons pas pour satisfaire la communauté internationale, nous le faisons pour le bien-être de nos populations et pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. »

Le Chef du Gouvernement a tenu à clarifier sa vision de la mission de la CEDEAO en cours, affirmant ne pas faire de distinction entre une mission technique et politique. Pour lui, la table ronde à venir est un signal fort que la Guinée et la CEDEAO envoient ensemble.

Abordant la question du chronogramme, il a rappelé qu’un processus avait été lancé autour de plusieurs échéances électorales, allant des locales à la présidentielle. Mais après analyse, les autorités ont opté pour une nouvelle approche : « coupler probablement la présidentielle aux législatives».

Il a expliqué que ce choix vise à éviter un déséquilibre institutionnel et garantir une fondation plus solide du futur système politique. Selon lui, l’adoption de la Constitution et la mise en place des institutions qui en découleront ne doivent souffrir d’aucune fragilité : « C’est notre schéma. Pour sa mise en œuvre, on a besoin de l’accompagnement de la CEDEAO. »

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’un accompagnement ferme de la CEDEAO pour la réussite de ce nouveau schéma. Il a conclu en réaffirmant la détermination du gouvernement à répondre aux attentes du peuple.

« Nous avons besoin d’une volonté ferme pour poser les bases d’une refondation. Le processus de changement est souvent complexe et compliqué. Mais nous sommes résolument engagés à être en phase avec les aspirations du peuple. »