Conakry, le 31 octobre 2025 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a présidé la cérémonie d’ouverture de la deuxième réunion du Comité de pilotage du Guinea Business Forum (GBF), dans un complexe hôtelier.
Le Guinea Business Forum est une plateforme stratégique de co-construction où se croisent énergies, expertises et visions de tous les acteurs du développement national. « Il incarne notre volonté commune de bâtir un climat d’affaires compétitif, attractif et transparent, condition essentielle pour accélérer la diversification de notre économie et stimuler l’investissement productif », a déclaré Madame la Ministre de l’Industrie et des PME, Dre Diaka SIDIBE
Poursuivant son intervention, elle a précisé : « Le GBF s’articule parfaitement avec les objectifs du programme Simandou 2040, remis récemment au Chef de l’État. Sur les 75 milliards de dollars d’investissements attendus, près de 45 milliards devront être mobilisés grâce au concours du secteur privé, pour la première vague de projets. »
Le 2ᵉ Vice-président du Comité de pilotage du GBF et Président de la CGE-GUI, M. Ansoumane KABA, a rappelé que le Forum constitue pour les acteurs du secteur privé le cadre idéal d’expression de leurs préoccupations en matière de développement de l’entreprise guinéenne.
Prenant la parole, le Premier ministre a souligné que le GBF traduit la volonté ferme, fondée sur la transparence, la performance et la responsabilité partagée du Gouvernement d’accompagner et de renforcer les capacités managériales du secteur privé national : « J’exprime ma reconnaissance à chacun d’entre vous pour votre engagement à faire du secteur privé un levier central de la transformation économique de notre Nation. »
Le President du Comité de Pilotage du GBF, Amadou Oury BAH a également rappelé que la volonté du Gouvernement est de transformer en profondeur l’économie nationale. À cet égard, « le secteur privé ne doit pas seulement accompagner cette transformation : il en est le moteur essentiel. Pendant longtemps, l’État a assumé des fonctions productives, commerciales et distributives. »
Il a enfin réaffirmé que la Guinée doit refuser la fatalité des nations riches en ressources mais pauvres en développement : « Rares sont les pays qui se sont développés durablement en se limitant à l’exploitation minière. La rente minière seule n’a jamais conduit à l’industrialisation ni au progrès partagé ».