Conakry, le 07 juin 2024 – le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Amadou Oury BAH, a présidé la cérémonie de lancement officiel de la couverture médicale des agents de l’Etat et retraités au Chapiteau.

Cette initiative va permettre désormais aux agents du service public d’aller à la retraite avec l’assurance d’une couverture maladie de 80%.

Dans son discours, la Directrice du CNPS, Colonel Aminata DIALLO, a indiqué que cette initiative ne se limite pas à une simple avancée administrative, elle incarne la reconnaissance et la gratitude de ceux qui se dévouent au service de l’Etat, souvent dans les conditions exigeante.

Le Porte-parole de la coordination des retraités, Elhadji Ousmane SYLLA, a précisé que depuis l’accession de la Guinée à l’indépendance, les travailleurs de l’Etat qui prennent en charge, en cas de maladie, les frais de soins médicaux et ces dépenses catastrophiques viennent crever les revenus des ménages et les entraînent dans les dénuements économique.

« Je suis comblé de voir mon rêve se réaliser après 60 ans de vie syndicale » a conclu Elhadj Ousmane Sylla.

Pour le Vice Président Le Vice coordinateur du Mouvement syndical guinéen, Abdoulaye Camara, a exprimé avec des mots forts « le sentiment de joie et de profonde reconnaissance de la classe ouvrière guinéenne » pour l’acte de haute portée du gouvernement, qui selon lui met aussi « fin à un doute : la destination de 5% de prélèvement salariale pour la cotisation sociale des fonctionnaires ». Le point levé, il a soutenu qu’avec la Couverture maladie des agents de l’état, « un combat est gagné ».

Le ministre de la Santé a souligné que la protection sociale de la santé, nécessite la prise en compte de l’étendue des services de santé nécessaires et le coût à prendre en charge. Rappelant ainsi que le rapport mondial de suivi 2017 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et du Groupe de la Banque mondiale, indique que la moitié des habitants du globe ne reçoit pas les services essentiels dont elle a besoin.

Le Premier ministre dans son discours a mentionné que c’est le rêve de 60 années qui est en train de se réaliser. Précisant ainsi, qu’aujourd’hui, la révolution guide sociale, c’est-à-dire la prise en compte de l’humain dans toutes les activités, est en train de se réaliser à travers le lancement de l’assurance maladie pour les agents de l’État et les retraités.

Poursuivant, M Amadou Oury BAH a déclaré que ce n’est pas une banalité pour les Guinéens : « C’est aussi un acte fondateur du CNRD. Messieurs les membres du CNRD, vous venez d’accomplir une de vos principales responsabilités à travers le message que le général Mamadi DOUMBOUYA avait lancé en parlant de refondation ».

Pour finir, il a précisé que l’acte refondateur de l’État passe nécessairement par une réconciliation effective de la population avec l’État. Puisque, l’État, dans le passé, s’était vu par l’écrasante majorité de nos compatriotes comme un État qui sanctionne.

« Aujourd’hui, les citoyens peuvent se dire mon pays, mon État, en ce qui concerne la couverture maladie est en train de remplir une mission essentielle qu’un pays doit à ses citoyens ».

Conakry, le 5 août 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a eu un entretien avec Monsieur Leandre BASSOLE, représentant résidant sortant de la Banque Africaine de Développement (BAD), avant son départ. Le Chef du Gouvernement Amadou Oury Bah a saisi l’occasion afin d’exprimer la gratitude du peuple de Guinée pour le soutien que la BAD n’a cessé d’apporter depuis le début de la coopération.

« La BAD est un acteur engagé dans le développement de notre pays », a précisé le Chef du Gouvernement.

Monsieur Leandre BASSOLE a exprimé sa reconnaissance au Président de la République et au Premier ministre pour leur disponibilité et engagement en faveur du développement durable : « Ce que la BAD a réalisé a été rendu possible par la Guinée. La Guinée a été une école pour moi. »

Satisfait de son séjour en terre guinéenne, Monsieur Leandre BASSOLE a assuré qu’il sera l’ambassadeur de la Guinée au sein de la BAD et qu’il défendra ses causes.

Rappelons que monsieur Leandre BASSOLE a passé sept (7) années de service à promouvoir le développement économique et social de la Guinée au compte de la BAD.

Conakry, le 2 Août 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a reçu le groupe de travail en charge des travaux de l’adressage numérique et physique de la Guinée.

Ils sont 33 cadres issus de différents services de l’administration publique, venus faire la restitutions des travaux effectués sur l’adressage numérique et physique en Guinée, ainsi que la réalisation du projet pilote dans la commune de Kaloum.

Selon le Conseiller en charge des télécommunications et de l’adressage, la première séance de travail a porté sur la méthodologie et l’objectif de réaliser une opération pilote du projet dans la commune de Kaloum. Par conséquent, les actions ont concerné le cadre réglementaire et institutionnel du projet, la réalisation d’un standard et d’un guide du processus d’adressage, la gestion des voies, la codification postale, et la conception des signalétiques et leur standardisation.

Le Premier ministre a remercié le groupe pour le travail accompli et les a exhortés à redoubler d’efforts pour que le projet soit effectif dans les plus brefs délais.

Rappelons que c’est en exécution des recommandations de la session du Conseil Interministériel du 26 juin 2024 tenue à la Primature, qu’un groupe de travail a été mis en place pour dresser un planning de travail concernant le projet.

Conakry, le 28 juin 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu en audience une délégation du bureau régional de l’OMS, dirigée par le Dr Jean-Marie Kipela, représentant de l’OMS en Guinée.

La mission séjourne en Guinée dans le cadre du renforcement de la sécurité sanitaire et la lutte contre les urgences de santé publique notamment les épidémies.

À la sortie de l’audience, le Dr Jean-Marie Kipela a déclaré : « L’OMS a défini trois initiatives phares pour renforcer la lutte contre les urgences de santé publique dans la région africaine. Ces initiatives concernent la préparation, la détection et la réponse aux urgences sanitaires. Comme vous le savez, le pays a développé un plan d’action nationale pour la sécurité sanitaire d’une durée de cinq ans. »

Poursuivant, il a souligné que la mission va élaborer une feuille de route pour déterminer les activités prioritaires. Cette feuille de route sera mise en œuvre pendant les deux premières années pour renforcer tout ce qui est lié à la préparation, à la détection et à la réponse aux urgences sanitaires.

« Nous allons d’abord renforcer la coordination, mettre en place des experts en ressources humaines ou une équipe d’environ 30 à 50 personnes qui seront formées comme experts. Il y a des modules de formation. La Guinée, avec l’expérience de la gestion de l’épidémie d’Ebola, a appuyé d’autres pays, comme la RDC, dans la réponse aux épidémies d’Ebola dans le Sud-Kivu », a-t-il ajouté.

Boké, le 20 juillet 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, accompagné d’une importante délégation gouvernementale et de la Présidence de la république a lancé les travaux de construction de la route Boké-Québo-Dabiss (Frontière Guinée-Bissau).

Le projet va contribuer à renforcer l’intégration économique et sociale dans l’espace ouest-africain et d’améliorer les conditions de vie des populations des zones traversées par cette route.

Le préfet de Boké a exprimé, la reconnaissance des populations du Kakande aux autorités du CNRD pour les acquis enregistrés depuis 3 ans dans la région. Il a dénombré une quinzaine de projets dont le  bitumage de la contournante de Boké (18 km), le l’aménagement bitumage de la route Boké-Québo (127 km), et la construction et le bitumage de la route Sangarédi-Télimélé (147 km).

L’Union Européenne et la Banque Africaine de Développement assurent le co-financement du tronçon de 41 km à hauteur de 63 millions de dollars.

Le représentant pays du groupe de la BAD,  Leandré Bassoléa a dit la disponibilité des partenaires au développement, à continuer d’accompagner la Guinée dans son processus de développement durable. « L’excellente coopération entre la Banque Africaine de Développement et l’Union Européenne se manifeste à travers la mise en commun de nos financements et la mutualisation de nos efforts auprès du gouvernement guinéen, permettant aujourd’hui le lancement des travaux de ce très important projet.”

Le ministre des Infrastructures et des Travaux Publics a indiqué que la pose de la première pierre du Lot 2 du Projet de construction de la route nationale RN3 Boké-Québo s’inscrit dans un vaste programme de construction et de modernisation des infrastructures routières du pays, impulsé par le Président de la République. Il a rappelé que les travaux de construction du Lot 1 de la route Boké-Québo (45 km) ont été lancés en 2023. « D’autres projets sont en phase de démarrage et d’exécution dans plusieurs villes de l’intérieur. Ce rythme va s’accélérer sous le leadership du Président de la République, Président du CNRD, Chef de l’État », a-t-il ajouté.

Rendant “ à César ce qui appartient à César », le Premier ministre, a salué le leadership du Chef de l’État, pour la mise en œuvre de ce projet qui a pris un retard de 5 ans.

Il a apprécié la synergie des partenaires au développement, pour appuyer le gouvernement à offrir à Boké une route qui transformera la vie de la cité, de la nation et du peuple : « Cette route n’est qu’un aspect d’un ensemble d’investissements majeurs. “En plus des nombreux cités par le préfet, il y a la construction d’une raffinerie d’alumine et d’autres investissements importants”.

Pour finir, Amadou Oury Bah a  relevé que la vision du Président de la République est celle d’une Guinée où l’espoir et l’espérance sont permis, grâce à nos efforts communs se traduisant par la densification et la modernisation de nos infrastructures routières.

Conakry, le 19 juillet 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a officiellement lancé les travaux de rénovation et d’extension de la cité des sciences et de l’innovation, sur le site de CERESCOR dans la commune de Ratoma.

La cité des sciences et de l’innovation est un projet novateur qui vise à positionner la République de Guinée comme un leader régional en matière de durabilité environnementale et d’avancement scientifique. Fondée sur l’exploitation de ses ressources elle aspire à promouvoir la recherche de pointe, l’innovation et l’éducation dans les sciences et les technologies.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar BARRY, a dans son allocution, noté que dans un monde où les avancées scientifiques et technologiques déterminent le rythme du développement, il est impératif que la République de Guinée se positionne comme un acteur clé dans la sous-région.

« Cette cité incarnera notre vision d’un avenir où la science et l’innovation sont au cœur de notre croissance économique et sociale. Elle sera un lieu où nos chercheurs et ingénieurs pourront collaborer, innover et transformer des idées en solutions concrètes pour répondre aux défis de notre époque », précise-t-il.

Le Premier ministre a quant à lui, rappelé que le site de CERESCOR illustre à lui seul l’histoire et la réalité exceptionnelles de notre pays. Car, nos devanciers visionnaires avaient eu le souci de placer le pays à l’avant-garde du progrès en dédiant cet espace à la recherche. Cependant d’autres hommes ont fait en sorte que le temps et le rêve qu’ils portaient se sont arrêtés.

Le Chef du Gouvernement a ensuite assuré que sous l’étendard de la refondation et du State Building, Rogbané va renaître de ses cendres et devenir une cité moderne de connaissances appliquées et de créativité pour répondre à nos défis actuels et futurs : « En édifiant une première cité pilote dédiée aux sciences et aux technologies, nous affichons notre volonté d’assurer aux femmes et aux hommes de science du pays que le temps de la renaissance a sonné.
Par ailleurs, il a mentionné que nous vivons une époque où le progrès scientifique et technologique est la clé de la compétitivité des nations. La Guinée, riche de son potentiel humain et naturel, doit s’engager résolument sur cette voie pour garantir son développement durable et inclusif : « Nous ne pouvons pas garantir notre souveraineté et assurer le développement du pays avec des laboratoires et des centres d’incubation scientifiques et technologiques qui demeurent silencieux et improductifs », a-t-il ajouté.

Rappelant une petite anecdote qu’il a eue en aparté avec le Président de la République, M. Amadou Oury BAH a souligné : « Je peux vous dire que récemment, le Président me disait, lorsqu’il était plus jeune, qu’il aimait venir ici avec sa moto. Et c’est avec tristesse qu’il a constaté que le centre était littéralement abandonné… Aujourd’hui, c’est une reconnaissance et une réconciliation avec un passé illustre de rogbané qui est en train de se concrétiser grâce à son leadership personnel ».

Pour finir, il a noté que ce projet nécessite des efforts conjoints et une coopération étroite entre le gouvernement, le secteur privé, les institutions académiques, la société civile et la coopération internationale.

« Bâtissons ensemble cette cité pour ouvrir les portes d’un avenir brillant et plein de promesses pour notre pays et pour les générations futures »

Conakry, le 17 juillet 2024 -Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reçu au Palais de la Colombe le groupe G5.

Les échanges ont porté sur la volonté commune de protéger le Massif du Fouta Djallon et d’assurer sa reconnaissance au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Le Chef du Gouvernement s’est réjoui du soutien annoncé de la CEDEAO à la Guinée pour inscrire le massif du Fouta Djallon au Patrimoine mondial de l’Unesco : « Ce massif joue un rôle crucial dans l’écosystème régional. En effet, il est la source de plusieurs grands fleuves internationaux, tels que le Niger, le Sénégal, le Fleuve Gambie, ainsi que de nombreuses rivières ». La préservation de cet environnement unique est un défi climatique majeur pour la Guinée et pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest », dit-il.

Il a souligné l’importance de cet engagement collectif : « Sa préservation est un défi climatique autour duquel le Président de la République et le Gouvernement mobilisent les acteurs nationaux et internationaux », a-t-il ajouté.

Le soutien de la CEDEAO est une reconnaissance des efforts déployés par la Guinée pour préserver son patrimoine naturel. Cette collaboration 5entre la Guinée et les partenaires internationaux est essentielle pour assurer la durabilité et la protection des ressources naturelles, qui sont vitales pour le développement économique et social du pays.

Conakry, le 17 juillet 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a procédé à la pose de la première pierre pour la construction du siège du ministère de la Sécurité et de la Protection civile.

Cette pose de la première pierre intervient après l’inauguration de plusieurs infrastructures abritant les services de police tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.

Dans son discours, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a indiqué que la construction d’un nouveau siège marque un autre chapitre de leur long et légitime engagement dans la réalisation d’infrastructures modernes, engagement débuté il y a trois ans dans le but de créer un meilleur cadre de travail : « tout cela découle de la volonté irréversible et déterminée du Président de la République », a-t-il ajouté.

Il a ensuite rappelé qu’à ce jour, le département compte plus de 14 infrastructures réalisées et équipées à travers toute l’étendue du territoire. Il a précisé que c’est la toute première fois depuis 1958 qu’un bâtiment sera conçu et dédié spécialement pour servir de siège au ministère de la Sécurité.

Le Premier ministre a noté que la question de refondation de l’État se décline à travers la restauration de l’autorité publique par des symboles visibles et des sièges d’institutions républicaines : « cela montre le souci du President de la République, d’inscrire son action dans le présent et le futur ».

Poursuivant, il a mentionné que le monde a beaucoup évolué. C’est pourquoi il est nécessaire que la police se renouvelle, s’adapte et se projette vers les décennies futures : « pas longtemps nous rentrions dans les hangars pour faire nos passeports. Nous n’étions pas fiers… », a-t-il rappelé.

Pour finir, il a demandé à chacun de veiller sur les travaux afin qu’au bout de 12 mois, l’édifice qui sortira de terre permette d’être fier des services de police et de l’image que cela conférera aussi bien aux institutions qu’à nous-mêmes ».