Auteur/autrice : adminprimaaicha
Le Premier ministre a reçu une délégation de l’OHADA
Aide financière aux sinistrés de Coronthie pour faciliter leur déménagement
Conakry, le 06 mai 2024 – Après la rĂ©union de crise sous la coordination du Premier ministre, Chef du Gouvernement, sur la situation des sinistrĂ©s de l’incendie du dĂ©pĂ´t d’hydrocarbures de Kaloum avec les parties concernĂ©es, une Ă©quipe mixte, composĂ©e des cadres du ministère de la Primature, de l’Habitat et des notaires, a procĂ©dĂ© Ă la mise Ă disposition des moyens financiers aux sinistrĂ©s pour faciliter leur dĂ©mĂ©nagement.
Selon M. Mohamed Lamine Bangoura, Chef de Cabinet du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire : « Cette opération vise à rassurer les sinistrés de Coronthie quant à l’engagement du Gouvernement dans la gestion de la crise qui dure depuis plus de 4 mois. L’État a alloué 2 000 000 à chaque concessionnaire et 1 000 000 à chaque locataire, comme frais de déménagement. De plus, l’État a accordé un montant de 2 500 000 à chaque locataire sur une période de 7 mois et 24 mois pour les concessionnaires. Cela donne le temps au gouvernement de reconstruire le site en vue d’établir un bail partagé avec les propriétaires. Ce n’est qu’un début ; nous allons continuer à travailler avec eux en parallèle. »
Selon M. Amara Touré, président des sinistrés de Coronthie : « C’est un acte porteur d’espoir pour les sinistrés. L’absence d’action suscite des interrogations, mais un tel acte peut soulager. Nous observons la suite avec attention. »
Rappelons que 322 locataires et 55 concessionnaires ont reçu leur prime hier.
Avancée positive pour le dédommagement des sinistrés de l’incendie à kaloum
Cérémonie de lancement des subventions dans le secteur de la sante : Le Premier ministre salue les efforts des partenaires
Conakry, le 03 mai 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement a présidé la cérémonie de lancement des subventions GC7-2024-2026, en présence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique et de son directoire de cabinet, dans un complexe hôtelier à Kaloum.
Le Premier ministre dans son discours, a rappelĂ© que le fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme accompagne la GuinĂ©e depuis près de 20 ans et près de 500 millions de dollars ont Ă©tĂ© mobilisĂ©s pour permettre Ă la GuinĂ©e de faire face Ă des flĂ©aux comme : la tuberculose, le paludisme et le VIH sida : « Toutefois, on a encore beaucoup d’efforts Ă faire. Et cela nĂ©cessite de renforcer le système de gestion de la santĂ© dans notre pays », dit-il.
Poursuivant, il a indiqué que la volonté pour que les citoyens guinéens soient mieux soignés : « ceux qui sont dans les grandes villes que ceux qui sont dans le monde rural, nécessite aussi des efforts extrêmement importants.
Remerciant les partenaires qui, depuis des annĂ©es apportent de l’aide Ă la GuinĂ©e, au nom du PrĂ©sident de la RĂ©publique, le GĂ©nĂ©ral Mamadi DOUMBOUYA, M. Amadou Oury BAH, a soulignĂ© que : « (…) lorsque quelqu’un vous lave le dos, lavez-vous le ventre. Et nous, en ce qui nous concerne, dans la gestion du système de santĂ©, j’avoue qu’il y a des efforts extrĂŞmement importants que nous devons faire ».
Par ailleurs, le Premier ministre a soulignĂ© qu’il y a dix ans, l’initiative vaccinale mondiale a Ă©tĂ© abandonnĂ©e : « Pour quelle motivation ? », s’interroge le Chef du Gouvernement « Ce n’est pas le lieu de l’exposer, mais ça nous a coĂ»tĂ© très cher. Des maladies comme la diphtĂ©rie et autres, la poliomyĂ©lite et tant d’autres ont ressurgi. Alors qu’on devrait aller dans un sens oĂą ces maladies auraient pu ĂŞtre Ă©radiquĂ©es. Cela impacte la vie d’ĂŞtre humain. Des enfants, certains qui sont handicapĂ©s Ă vie, et des mères qui se retrouvent des fois dans des situations de dĂ©tresse et dès fois , ils laissent leur vie ».
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme met à la disposition de la Guinée une subvention de 167 millions de dollars dans le cadre du renforcement du système de santé.
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Développement en Afrique : La guinée plaide pour le financement « des facteurs de cohésion, de paix et de solidarité entre les communautés »
Nairobi, 29 avril 2024 – Le Premier ministre, Chef du Gouvernement de la RĂ©publique de GuinĂ©e, a reprĂ©sentĂ© le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Chef de l’Etat, le GĂ©nĂ©ral de corps d’armĂ©s Mamadi Doumbouya, au Sommet de Nairobi sur Le DĂ©veloppement En Afrique et basĂ© sur le thème :« l’IDA au service de l’Afrique ».
Dans son discours, il a invité les Chefs d’États africains, les représentants de gouvernements et de la société civile, les acteurs financiers internationaux dont la Banque mondiale à prendre en compte deux sujets majeurs dans les stratégies de financement du processus de développement du continent.
« Le premier concerne la question climatique qui est déjà un sujet montrant ses effets à travers la crise du Sahel. Depuis de longues années, la sécheresse force des populations traditionnellement à la lisière du Sahara à descendre vers le sud, créant des conflits entre éleveurs et agriculteurs… »
Le deuxième porte sur l’expatriation des forces vives de l’Afrique : « la population jeune qui meurt dans le Sahara ou dans la MĂ©diterranĂ©e, tandis que d’autres vont vers l’AmĂ©riques. C’est pĂ©nible, et au moment oĂą l’humanitĂ© peut envoyer des fusĂ©es sur des comètes, il n’est pas du tout admissible que des populations meurent, que des enfants se noient dans la mer tout simplement parce qu’ils n’ont pas d’espoir d’avoir des perspectives heureuses dans leur propre pays ».
Pour le Premier ministre, Amadou Oury bah, si l’Afrique veut le développement, elle doit répondre à ces questions fondamentales qui impliquent la nécessité, de favoriser les facteurs de cohésion, de paix et de solidarité entre les différentes communautés. « Sans cela, bâtir des projets de développement, faire des routes, bâtir des ponts ne serviront à rien » a -t-il prévenu.
Au nom du Chef de l’État, le Chef du gouvernement a ajoutĂ© : « l’arc de dĂ©stabilisation qui part de l’Atlantique jusqu’Ă la mer Rouge est une rĂ©alitĂ© lacinante qui marque l’Afrique aujourd’hui par des guerres, et des conflits. Ce sont des sujets que nous pensons que l’IDA devrait mettre en relief, parce qu’au-delĂ de toute considĂ©ration, c’est la sĂ©curitĂ© de l’Afrique qui est interpellĂ©e ».
Le Premier ministre a conclu en relevant que « les financements pour renforcer les facteurs de cohésion sont des questions qui doivent permettre de construire un avenir de paix et de stabilité pour la grande majorité des Africains et du monde ».
L’intégralité du message du Premier ministre aux agents de la police nationale et de la protection civile sur la question de la sécurité
CONAKRY 25 AVRIL 2024
Monsieur le ministre de la Sécurité et de la Protection civile ;
Mesdames et messieurs les membres du cabinet ;
Monsieur l’inspecteur général des services de police et de protection civile ;
Messieurs les directeurs généraux de la police nationale, des renseignements intérieurs et de la protection civile ;
Mesdames et messieurs les officiers supérieurs, officiers, sous-officiers, hommes de rang
Je vous salue au nom du PrĂ©sident de la RĂ©publique, Chef de l’État, Chef suprĂŞme des armĂ©es, le GĂ©nĂ©ral de corps d’armĂ©e Mamadi DOUBOUYA.
J’ai l’honneur de venir vous prĂ©senter et vous rĂ©itĂ©rer la politique du Gouvernement et du PrĂ©sident de la RĂ©publique en ce qui concerne les questions de sĂ©curitĂ©.
Ces jours-ci, nous avons enregistré des drames et des tragédies sur le plan routier, sur le plan des atteintes à la vie de jeunes enfants et sur le plan de la protection civile avec des installations énergétiques, extrêmement importantes, incendiées.
La mission rĂ©galienne de la police, est de protĂ©ger les citoyens. Cette mission qui ne date pas d’aujourd’hui doit ĂŞtre rĂ©itĂ©rĂ©e et rappelĂ©e Ă chaque instant.
Nous avons dĂ©plorĂ© beaucoup de pertes en vies humaines, notamment des jeunes enfants, durant ces cinq dernières semaines dans le cadre des manifestations. Pourtant, les règles de maintien d’ordre, que vous ĂŞtes censĂ©s mieux connaĂ®tre que moi, doivent ĂŞtre respectĂ©es scrupuleusement.
Le maintien d’ordre ne peut pas se faire avec des armes Ă feu. A ce titre, je tiens Ă rappeler que des enquĂŞtes devront ĂŞtre menĂ©es par les services judiciaires. Ces services doivent agir en toute indĂ©pendance pour faire toute la lumière sur les situations que nous avons enregistrĂ©es durant ces dernières semaines. Le gouvernement ne fera aucune obstruction en ce qui concerne la manifestation de la vĂ©ritĂ© et de la situation de responsabilitĂ© en la matière. La justice devra et doit s’acquitter de son devoir en toute indĂ©pendance. La police fait son devoir, la justice Ă©galement doit accomplir son devoir : ce sont les piliers de la sĂ©curitĂ© nationale.
La justice ne doit pas attendre des instructions pour effectuer son travail. La police accomplit son travail de maintien d’ordre et de protection des citoyens dans le strict respect des droits. Elle doit toujours avoir pour prioritĂ© des prioritĂ©s la sĂ©curitĂ© de la population. Nous ne pouvons pas enregistrer des bavures et qu’en fin de compte, aucune responsabilitĂ© ne soit situĂ©e.
La première règle de la relation que les populations doivent avoir avec les services de police ou les forces de l’ordre de manière gĂ©nĂ©rale, est la confiance : avoir le sentiment de sĂ©curitĂ©, de protection devant un homme ou une femme qui porte l’uniforme.
Les enquĂŞtes dĂ©termineront les noms des personnes et les unitĂ©s qui sont rĂ©gulièrement citĂ©es dans des cas de violations de droits. Les responsables hiĂ©rarchiques de ces unitĂ©s doivent assumer leurs responsabilitĂ©s en ce qui concerne leurs obligations hiĂ©rarchiques. L’obligation hiĂ©rarchique veut dire que si des personnes sous votre commandement commettent des bavures, si vous n’agissez pas, vous ĂŞtes dans le cadre d’une complicitĂ© active ou passive. Et la loi et la justice devront s’appliquer.
Je tiens Ă le dire ici devant tous, femmes et hommes qui portent l’uniforme et qui assument la mission de protection des citoyens, c’est avec le cĹ“ur brisĂ© que je reçois des femmes et des hommes qui viennent me rencontrer pour dire « mon fils a Ă©tĂ© tué » ou que telle et telle chose est arrivĂ©e Ă mon enfant parce que des Ă©lĂ©ments portant l’uniforme n’ont pas assumĂ© leurs responsabilitĂ©s rĂ©galiennes en la matière, c’est-Ă -dire d’abord protĂ©ger, protĂ©ger les citoyens.
A Taouyah, le jeune homme est restĂ© une heure sans qu’il y ait aucune assistance pour essayer de le sauver. Ceci est inacceptable. Les unitĂ©s mises en cause devront rĂ©pondre de leur forfaiture devant les structures judiciaires dignement mandatĂ©es.
Nous ne pouvons pas avoir la paix, nous ne pourrons pas avoir la sĂ©curitĂ© si l’insĂ©curitĂ© n’est pas combattue avec vigueur par l’ensemble des corps en qui la nation a beaucoup investi pour assurer la sĂ©curitĂ© de nos compatriotes.
Nous ne pouvons pas organiser l’exercice national pour la rĂ©conciliation nationale, nous ne pouvons pas mettre en exergue au niveau du CNRD la question du rassemblement si des actions qui concernent la protection de nos compatriotes ne sont pas rĂ©alisĂ©es par les services qui doivent assumer ce travail pour le compte de la nation toute entière. Je tiens Ă ce que cela soit dit publiquement et que tout le monde fasse le nĂ©cessaire pour que la sĂ©curitĂ© de nos compatriotes soit la prioritĂ© des prioritĂ©s de nous tous. Parce que sans cela, tout ce que nous construirons n’aura pas de pĂ©rennitĂ©. Sans la sĂ©curitĂ©, sans la paix, tout est illusoire.
Mesdames et messieurs, les officiers des services de police et de protection civile, nous ne voulons pas et nous ne souhaitons pas que notre pays, comme une fatalitĂ©, sombre perpĂ©tuellement dans des sĂ©ries de crises. Les crises, il faut qu’on en sorte.
La mission des services de police, est de veiller Ă ce qu’il y ait la sĂ©curitĂ© pour tous les citoyens et tous ceux qui rĂ©sident en RĂ©publique de GuinĂ©e.
En ce qui concerne la protection civile, il est vrai qu’il y a des lacunes, il y a des faiblesses de moyens, mais il faut fournir des efforts.
Le Gouvernement, quant Ă lui, fournira des efforts pour que la protection civile soit mieux dotĂ©e, afin qu’elle effectue correctement son travail d’assistance aux personnes dĂ©sespĂ©rĂ©es dans le cadre d’incendies ou dans le cadre des problèmes qui peuvent survenir Ă tout moment. Nous ne souhaitons pas que les citoyens appellent au secours et que les services de la protection civile dont le mandat est de porter secours aux citoyens disent : « nous n’avons pas de carburant », « nous n’avons pas ceci», « nous ne pouvons pas bouger ». Dans ce cas, les services de protection civile, ne peuvent pas assumer leur mission rĂ©galienne. C’est comme si la protection civile n’existait pas. Les faiblesses doivent ĂŞtre relevĂ©es pour qu’elles soient corrigĂ©es le plus rapidement.
En disant cela, je n’oublie pas les efforts et les sacrifices que la protection civile et les forces de l’ordre ont fournis lorsqu’il y a eu la dĂ©flagration du dĂ©pĂ´t de carburant dans la nuit du 17 au 18 dĂ©cembre 2023.
Vous avez assumé avec honneur et avec efficacité une mission essentielle qui a pu limiter les dégâts. Bravo, et la nation vous sera reconnaissante pour vos efforts et votre esprit de sacrifice. Ces efforts et ces sacrifices qui ont été consentis ne doivent pas nous amener à fermer les yeux sur les faiblesses et sur les lacunes que nous avons et que les autres compatriotes constatent.
Hier, entre Macenta et GuĂ©ckĂ©dou, il y a eu un accident. « Une crevaison plonge un camion dans le ravin ». Pour le moment, on nous dit que 16 morts ont Ă©tĂ© dĂ©nombrĂ©s. La nature de cet accident tragique indique qu’il y a des dĂ©faillances Ă tous les niveaux de la chaĂ®ne.
DĂ©faillance au niveau du contrĂ´le technique, dĂ©faillance au niveau de la surveillance du trajet public pour s’assurer que les vĂ©hicules qui circulent, remplissent les conditionnalitĂ©s pour prendre des dizaines et des dizaines de personnes qu’on entasse dans les camionnettes au pĂ©ril de leur vie. Les services qui doivent s’occuper de ce secteur, que ce soit la police routière, ou la gendarmerie, doivent assumer en toute connaissance de cause, leur mission : protĂ©ger, sanctionner pour prĂ©venir les lacunes qui ont Ă©tĂ© constatĂ©es. Les dĂ©ficits d’installation de contrĂ´le technique devront ĂŞtre revus le plus rapidement possible pour mettre en sĂ©curitĂ© les usagers de la route. Les risques que nous courons lorsque la sĂ©curitĂ© n’est pas lĂ , sont grands.
Les services de renseignement intĂ©rieur doivent redoubler d’efforts pour dĂ©terminer la nature des risques, pour anticiper, pour prĂ©venir et pour qu’il y ait des mesures correctives et des actions afin d’empĂŞcher que toute vellĂ©itĂ© de dĂ©stabilisation d’une manière ou d’une autre de notre pays ne puisse rĂ©ussir. C’est la raison pour laquelle, dans une rĂ©gion troublĂ©e, avec des risques multiples, la sĂ©curitĂ© est un Ă©lĂ©ment essentiel qui doit ĂŞtre notre prĂ©occupation Ă nous tous, ceux qui sont chargĂ©s d’y veiller, ceux qui sont chargĂ©s d’y apporter leur concours et les citoyens de manière gĂ©nĂ©rale.
Mesdames et Messieurs,
Nous ne souhaitons pas, cette fois-ci encore, que le processus de la transition soit impactĂ© nĂ©gativement par des attitudes qui risquent de discrĂ©diter la cause noble que le CNRD entend mettre en Ĺ“uvre pour que ce soit une transition apaisĂ©e, concertĂ©e, rĂ©ussie pour que la GuinĂ©e puisse dĂ©coller. Nous avons de sĂ©rieux problèmes. Nos faiblesses sont exploitĂ©es par d’autres ou par d’autres intĂ©rĂŞts pour crĂ©er des moyens, crĂ©er des tensions.
Grâce Ă Dieu, en ce qui concerne la desserte de d’Ă©lectricitĂ©, des efforts extrĂŞmement importants ont pu ĂŞtre rĂ©alisĂ©s et des amĂ©liorations vont ĂŞtre constatĂ©es Ă partir d’aujourd’hui. Mais cela veut dire Ă©galement lorsque la GuinĂ©e rĂ©ussit, cela ne veut pas dire que tout le monde est content. D’autres intĂ©rĂŞts ne veulent pas que la GuinĂ©e se relève.
J’ai dit et j’ai rĂ©pĂ©tĂ© Ă tout instant que les forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© doivent porter une attention particulière Ă toutes les installations stratĂ©giques de la RĂ©publique de GuinĂ©e. Les installations stratĂ©giques changent de nature ce qu’on a nĂ©gligĂ© hier devient un Ă©lĂ©ment important aujourd’hui. Un pylĂ´ne est aussi important que toute autre chose. Donc, revisitons la cartographie de ce qu’on peut appeler installations stratĂ©giques qui doivent ĂŞtre protĂ©gĂ©es, qui doivent ĂŞtre surveillĂ©es.
Je sais que vous ĂŞtes des hommes et des femmes qui aiment leur mĂ©tier, qui s’exposent Ă tout. Certains y laissent leur vie. C’est le sacerdoce. Notre devoir, comme le devoir de tous ceux qui portent l’uniforme, est de s’oublier lorsque la vie ou les intĂ©rĂŞts des simples citoyens sont en jeu.
Assumons cela avec honneur, fidélité et loyauté vis-à -vis de la République et vis-à -vis des citoyens de la République de Guinée.
C’est l’essentiel du message que je voulais partager avec vous ce matin. Le ministre de la SĂ©curitĂ©, en ce qui le concerne, a reçu depuis avant-hier une lettre explicitant l’essentiel des propos que je viens de tenir. Il en est de mĂŞme pour le ministre de la Justice. Et tous ceux qui sont sous l’autoritĂ© de ces deux entitĂ©s ministĂ©rielles peuvent considĂ©rer que cette lettre, ces orientations les concernent Ă©galement.
Que chacun d’entre nous assume sa responsabilitĂ© rĂ©galienne pour veiller sur les unitĂ©s qui sont sous son commandement pour que celles-ci assument et mènent la politique qui consiste Ă privilĂ©gier le respect du droit, le respect de la vie et la protection des citoyens de la RĂ©publique GuinĂ©e.
C’est l’essentiel du message au nom du GĂ©nĂ©ral Mamadi Doumbouya, PrĂ©sident de la RĂ©publique, Chef de l’État, commandant en Chef des forces armĂ©es, que je suis venu vous livrer. Merci !