HAC GUINÉE : LE PREMIER MINISTRE PRÉSIDE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE .

Conakry 03 mai 2023 : L’humanité a célébré la journée mondiale de la liberté de la presse. Consacrée par les Nations unies, depuis 1993, cette célébration vise à rappeler au monde le rôle fondamental de la presse, dans le renforcement de l’Etat de droit et l’enracinement de la démocratie.  C’est aussi une occasion pour les professionnels des médias de revisiter les principes fondamentaux de la liberté de la presse, passer en revue les progrès parcourus, tout en faisant ressortir les insuffisances constatées et en rendant hommage aux journalistes tués dans l’exercice de leur profession.

 En Guinée, la cérémonie a été présidée par le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Dr Bernard Goumou, en présence de la porte-parole du CNRD et plusieurs membres du gouvernement. C’était l’occasion pour les professionnels des médias de mettre en lumière les problèmes auxquels ils sont confrontés. Le thème retenu  cette année , C’est « Façonner l’avenir des droits : la liberté d’expression, clé de voûte des droits de l’homme ».

Après avoir écouté les uns et les autres sur la pertinence du thème et le rôle que doit jouer le journaliste dans nos sociétés, le Premier Ministre a précisé qu’il est vrai que la trajectoire que notre histoire a connue, est faite des courbes sinueuses, mais depuis le 5 septembre 2021, une nouvelle page de l’histoire s’écrit en terme de respect des droits, de la justice et des libertés dont celle de la presse. Et depuis l’arrivée du CNRD, la position de la Guinée au classement mondial de respect de la liberté de presse s’est nettement améliorée par rapport au passé. Le Gouvernement est encore déterminé à faire plus d’efforts en termes de protection et de garanti de l’exercice libre de la profession de journaliste.

Parlant du rôle d’un journaliste, Dr Bernard Goumou est allé tout droit sans ambages : « Les Gouvernants que nous sommes apprécions les critiques de l’action publique. Cependant, pour qu’elles produisent l’effet escompté, les critiques doivent être objectives et constructives. C’est cela le professionnalisme dans le traitement de l’information ou dans l’analyse des faits d’actualité. Sous votre contrôle, Je parle du respect de la déontologie et de l’éthique. Enquêtez, Questionnez, exposez des données sur les services publics et des institutions, mais respectez toujours la personne humaine et sa vie privée. Devenez le miroir objectif de notre société sous le prisme de vos valeurs, pour accélérer le processus de transformation positive de la nation.

Un journaliste n’est pas un militant politique. Il veille à la bonne marche de la société. Un journaliste n’est pas un justicier, il est un héraut Il ne clame pas la vérité, il cherche l’objectivité. Comme certains de vos confrères l’ont écrit : « Oui à la liberté d’informer, non à la liberté de mentir » et j’ajouterai NON à la diffamation, NON l’incitation à la violence et à la haine.

Il paraît que, il semble que, on dit que, j’aurai appris que, et tant d’autres expressions béquilles doivent être bannies du vocabulaire des chroniqueurs ». A-t-il conclu

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