Le Ministre de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures a mentionné que les conclusions des études menées ont estimé le besoin en financement pour les travaux d’infrastructures du secteur de l’eau à environ 2,7 milliards de dollars.
Le Premier Ministre a fait savoir que, malgré que la Guinée soit le château de l’Afrique de l’Ouest en raison de l’abondance de ses sources en eau, elle peine à tirer pleinement profit de ce grand potentiel et enregistre des déficits récurrents qu’il faut rapidement corriger. Il a aussi indiqué que la faiblesse des investissements publics dans le secteur de l’hydraulique amène la population à recourir à des forages de manière incontrôlée qui, de nos jours constituent une véritable menace environnementale et géologique.
«(…) Les échanges qui seront menés au cours de ce forum permettront d’établir et de valider une feuille de route du secteur de l’eau et de l’assainissement, alignés sur les priorités nationales suivant une approche participative et inclusive illustrée par la diversité des participants ».
Précisons que l’Etat guinéen a décidé de prendre en charge 20% du montant et la contribution de la Banque mondiale pour ce projet s’élève à hauteur de 200 millions de dollars.