Conakry, le 26 juin 2024 – Sous la présidence du Premier ministre, s’est tenue la première réunion de concertation pour l’opérationnalisation du Guinée Business Forum (GBF), en présence des membres du gouvernement et des acteurs du secteur privé, dans un complexe hôtelier.
Organisé par le ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME, sous le thème « Quelles réformes pour le secteur privé guinéen ? », le GBF est une plateforme de dialogue visant à améliorer l’environnement des affaires en République de Guinée. Il simplifie les procédures administratives, promeut l’entrepreneuriat et stimule la création d’emplois.
Monsieur Cheick Tidiane DIALLO, Directeur national de la promotion du secteur privé, a souligné que l’opérationnalisation du GBF illustre la volonté politique du Chef de l’État de créer un cadre d’échanges permanent entre le secteur public et le secteur privé.
Le Président de la CGEGUI, Ansoumane KABA, a rappelé que la structure du GBF a été établie lors d’un atelier de dialogue public-privé organisé par la Banque mondiale il y a dix ans, le 30 avril 2014 : « Aujourd’hui, grâce à l’arrivée du CNRD au pouvoir, nous assistons à l’opérationnalisation de cet instrument essentiel pour l’État et le secteur privé en ce 26 juin 2024 ».
Madame Diaka SIDIBE, ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME, a indiqué que cette première réunion du comité de pilotage vise à présenter six (6) réformes pour analyse et avis avant validation : « Nous aspirons à construire ensemble un environnement favorable au secteur privé, en tenant compte des besoins spécifiques de chaque secteur d’activités ».
Elle a également mis en avant que le GBF offre une occasion unique aux acteurs publics et privés de se rencontrer, d’échanger leurs expériences et de trouver des solutions concertées pour promouvoir la croissance économique et le développement durable.
Le Premier ministre a souligné l’impérieuse nécessité pour les institutions qui pilotent et impulsent le secteur privé d’adopter une approche opérationnelle efficace pour garantir leur collaboration et atteindre les résultats escomptés.
Il a ajouté aussi que le secteur privé ne peut prospérer lorsque l’État est absent ou faible : « C’est pourquoi plusieurs réformes sont engagées pour permettre aux secteurs d’adopter une logique de performance afin de créer de la richesse… ».
En conclusion, monsieur Amadou Oury BAH a précisé que la nation ne peut s’enrichir sans un secteur privé dynamique et créateur de richesse : « On ne peut pas espérer un taux de croissance durable et soutenu si l’État, qu’il agisse effectivement ou feigne d’agir, n’assume pas cette responsabilité. C’est pourquoi, poursuit- il : « il est impératif que nous, gouvernants, nous mettions au service des entreprises ».